Par Adiel Kalonji | Rédacteur NBA
Bien que les fans des Spurs se comptent par millions, il en existe un qui se démarque plus que d’autres par son dévouement. Il s’appelle « Spurs Jesus », mais ne vous laissez pas tromper par son nom, lui aussi peut laisser rugir sa colère, surtout quand on parle de Victor Wembanyama.
Au 21ème siècle, la franchise qui a connu le plus de victoires est celle des Spurs. Durant leurs années de gloire, beaucoup ont été séduits par le jeu de Tim Duncan, David Robinson, Tony Parker, Manu Ginobili, Kawhi Leonard, ou encore Victor Wembanyama aujourd’hui. Ce style si collectif aux antipodes de ce qui se fait habituellement en NBA a valu à cette équipe de gagner 5 titres depuis 1999. Les fans se sont dès lors multipliés.
Certains éprouvent même un amour envers cette écurie qu’on qualifierait de « religieux ». C’est le cas notamment de « Spurs Jesus ». Désigné comme le supporter numéro 1 des Black & Silver, cet homme vêtu d’une grande robe blanche et arborant une longue barbe et chevelure à la façon du personnage biblique peut être aperçu parcourant la ville de San Antonio en clamant haut et fort sa passion pour la franchise.
La colère de « Spurs Jesus » au sujet de Victor Wembanyama
Réputés pour leur culture de la gagne, les Spurs sont à présent dans une phase de reconstruction. Avec l’arrivée de Wembanyama, l’espoir ne fait que grandir chez les fans Texans, à l’instar de « Spurs Jesus ». Ce dernier place aujourd’hui sa foi en l’ancien des Metropolitans 92. Mais malgré son apparence qui peut inspirer la paix, le supporter ressent une colère noire lorsqu’il assiste aux matchs du rookie, comme entendu sur Skweek.
Les joueurs ne restent plus fidèles à la même équipe en NBA, mais je pense que Wemby va rester avec les Spurs pour longtemps. Cela étant dit, les commentateurs doivent apprendre à dire « Wembanyama » ! J’en ai marre d’entendre Reggie Miller et d’autres commentateurs dire « Wembanyana ». C’est « Wembanyama », avec un « M ». Mon fils de 5 ans peut dire « Wembanyama ».
Si un enfant de 5 ans peut le faire, ces gars qui sont payés des millions de dollars doivent apprendre à dire « Wembanyama ».
Combien de fois avons nous entendu les commentateurs ou consultants écorcher le nom de l’intérieur de 20 ans ? Son patronyme peut effectivement être difficile à prononcer pour des Américains.
Toutefois, celui-ci est tellement cité que la leçon devrait être assimilée maintenant par ces spécialistes. C’est en tout en cas ce que pense « Spurs Jesus ». Mais au-delà de ça, comme beaucoup d’autres habitants de San Antonio, il espère que ce nom continuera de résonner pendant de longues années et faire la gloire de sa franchise favorite. D’ici là, peut-être que les suiveurs auront appris à ne pas confondre le « M » avec le « N » ?
En tant que supporter numéro 1 de la franchise, « Spurs Jesus » a l’intime conviction qu’il pourra voir Victor Wembanyama porter ce même maillot pendant de longues années. Mais en parallèle de cela, il implore également les suiveurs d’apprendre à prononcer correctement le nom du prodige français.