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Par Adiel Kalonji | Rédacteur NBA
Depuis le début de la saison, Victor Wembanyama a brisé de nombreux records et s’est hissé au sommet d’une multitude de classements. Difficile cependant d’affirmer s’il peut se féliciter de celui dans lequel il vient d’être inséré par HoopsHype.
Malgré la pression qui accompagnait les attentes auxquelles il devait répondre, Victor Wembanyama réalise une première saison NBA sensationnelle. Mieux encore, celui qui est annoncé par beaucoup comme le futur visage de la ligue semble avoir déjà plié la course au titre de Rookie de l’Année. Mais s’il a su briller par ses prestations individuelles, celles-ci n’ont pas permis aux Spurs de rayonner collectivement.
Bien au contraire, les Texans se retrouvent encore derniers à l’Ouest avec un bilan de 19 victoires seulement et 58 défaites malgré l’arrivée du 1st pick de la Draft 2023. Ce dernier a en effet beau être considéré comme un potentiel joueur générationnel, cette statistique vient quelque peu ternir ses efforts. Par conséquent, il peut paraître difficile pour certains de qualifier les débuts du Français de « parfaits ».
Le paradoxe historique de Wembanyama aux Spurs
En grande réussite sur le plan personnel, Wembanyama peut déplorer les piteux résultats de San Antonio. N’allez cependant pas croire qu’il se place comme le premier joueur à vivre une telle situation. En effet, HoopsHype a dernièrement recensé les cas similaires dans l’histoire de la NBA et établi une liste intitulée « Les meilleurs joueurs de l’histoire passés dans de très, très mauvaises équipes ».
Apparaissent ainsi les noms de Kevin Love, joueur des Timberwolves (17-65) lors de la saison 2010-11, Dwyane Wade, membre du Heat (15-67) en 2007-08, ou encore Devin Booker, star des Suns (19-63) en 2018-19. Wemby hérite donc d’une place dans ce drôle de casting dont il n’a pas vraiment de quoi se réjouir, même si son auteur, Frank Urbina, affirme que cela se veut relativement flatteur pour lui :
Le très probable Rookie de l’Année Victor Wembanyama, premier choix de la dernière Draft, a également une chance minime de faire partie de l’équipe All-NBA à l’issue de la saison. Cette éventualité serait plus sûre si le bilan des San Antonio Spurs n’était pas de 19-58 à l’heure actuelle. Quoi qu’il en soit, il devrait aussi être considéré comme un potentiel Défenseur de l’Année grâce à ses 3.5 contres par match. (…)
Le fait que les Spurs soient aussi mauvais qu’ils le sont cette saison n’a pas d’impact négatif sur Wembanyama, puisqu’il n’est qu’un rookie de 20 ans jouant dans une équipe très jeune et qui est en reconstruction depuis un certain temps déjà. Son inclusion dans cette liste doit donc être considérée comme un éloge pour ce big man aux grandes qualités de dribble et de tir, et non comme une quelconque critique.
Même si la saison fantastique réalisée par Victor Wembanyama ne se traduit pas forcément dans le bilan des Spurs, cela lui vaut de voir son nom figurer aux côtés de ceux de Devin Booker et Dwyane Wade. Pas sûr néanmoins qu’il s’en satisfera.
