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Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Parmi les nombreux rôles à succès qu’il a tenus durant sa carrière, José Garcia est instantanément associé à celui de Serge Benamou, personnage culte de « La vérité si je mens ». Et bien que cette trilogie soit toujours aussi chère au coeur de l’acteur, il est revenu sur un « cauchemar » en marge du premier volet. De quoi lui servir de leçon…
Il y a certains films qui marquent la mémoire collective d’un pays, et « La vérité si je mens » est assurément l’un d’eux. Sorti en 1997, le long-métrage de Thomas Gillou a été une immense réussite auprès du public, donnant naissance à des personnages cultes. Parmi eux, le grandiose Patrick Abitbol, joué par Gilbert Melki, mais également son cousin Serge Benamou, interprété par José Garcia.
José Garcia traumatisé par sa prise de poids sur « La vérite si je mens »
Au-delà de sa gouaille légendaire et de sa capacité à se mettre dans tous les pétrins du monde, Benamou est indissociable de son léger embonpoint, et de son côté « rondouillard ». Seulement voilà : la prise de poids que s’est infligée José Garcia a mis du temps à se résorber, comme il le racontait à TF1 il y a quelques années :
Sur le troisième volet ? Non, ce n’est pas des vrais kilos ! Sur le premier film j’en ai pris 14 je crois, 14 kilos. J’ai passé deux ans de ma vie à essayer de les enlever, ça a été un cauchemar. Là c’est une bouée, les costumes… Tout un nombre de trucs qui font qu’on ne se pose plus de questions sur Serge Benamou. Les trucs à la De Niro pour « Raging Bull » (l’acteur américain avait pris 27 kilos pour son rôle, ndlr), c’est super dangereux pour la santé.
Au-delà de cette situation pesante, à plusieurs titres, l’acolyte d’Antoine de Caunes garde évidemment une grande affection pour ce personnage culte :
Quand on a un personnage comme Serge Benamou, c’est agréable. C’est un type qui se prend les pieds dans le tapis tout le temps, et on attend qu’une chose, c’est que ça arrive !
On ne résiste d’ailleurs pas à vous (re)proposer une scène culte du deuxième film, dans lequel José Garcia propose son interprétation devenue culte de l’ouzbèque dans une des scènes finales. Un classique indémodable :
Satisfait d’afficher désormais une ligne optimale du haut de ses 58 ans, José Garcia garde un bien mauvais souvenir de sa galère pour perdre les 14 kilos pris lors du premier volet de « La vérité si je mens ». La bonne nouvelle, c’est qu’il s’agit bien de sa seule galère autour de ce film culte, qu’il apprécie toujours autant, et qui lui a permis d’accéder à son premier succès au cinéma. En attendant le 4ème volet avec impatience !
