3 ans après sa mort, Bernard Campan sans filtre sur Jean-Pierre Bacri : « Je l’ai…

Bernard Campan et Jean-Pierre Bacri
Clique (DR) / TMC (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Multi-récompensé aux Molières et aux Césars, Jean-Pierre Bacri est l’une des personnalités fortes du cinéma français. Tragiquement décédé d’un cancer en 2021, il a marqué de nombreux autres acteurs et humoristes, y compris ceux ayant un CV prestigieux. Et son image d’homme bougon et austère ? Que nenni. Demandez plutôt à Bernard Campan.

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Le 18 janvier 2021, Jean-Pierre Bacri s’éteignait à seulement 69 ans. Et s’il confiait ne pas avoir peur de la mort, on ne peut que regretter d’avoir vu ce personnage si atypique du showbiz français nous quitter si tôt. Tant apprécié par la profession que par le public, le natif de Castiglione a mis son nom au générique de plusieurs films d’ampleur, dont « Le sens de la fête », « Didier », ou encore « Le goût des autres ».

Sa postérité, elle, est déjà assurée. Outre son côté éternellement bougon et désabusé, Bacri était une patte, un style. Une manière de faire. C’est donc tout naturellement qu’il a inspiré de nombreux acteurs dans leur carrière respective, dont un certain Bernard Campan.

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Bernard Campan ému en parlant de Jean-Pierre Bacri

Interrogé par « Télé Star », il y a peu, alors qu’il assurait la promotion de son nouveau film « Et plus si affinités », dont il tient le rôle principal avec Isabelle Carré, le membre des Inconnus a eu du mal à dissimuler ses émotions. C’est d’autant plus frappant qu’il ne l’a jamais vraiment connu, comme il l’a confié :



Désolé, j’ai les larmes aux yeux… La disparition de Bacri m’a énormément touché. Pourtant, je ne connaissais pas cet homme. Je l’ai rencontré une fois, on a parlé cinq minutes. La référence me fait donc très plaisir. Je ne le cache pas, quand je lis certains scénarios, je me demande souvent comment Bacri ferait. Sans doute doit-il m’inspirer quand je joue.

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Campan n’est pas le seul à avoir été submergé d’émotion en évoquant Jean-Pierre Bacri, regretté par toute la profession. Son grand ami Alain Chabat avait ainsi dû repousser les larmes au moment de le mentionner au micro de TF1 :

J’ai écrit Didier en pensant à Jean-Pierre en permanence, je l’ai écrit pour lui. Donc quand il dit ‘oui’ à ce film, je suis aux anges et le tournage est délicieux, vraiment, on rigole… C’était un tournage d’une fluidité, d’une simplicité fantastique. Et même-lui, je sais qu’il avait gardé un très bon souvenir de ce tournage aussi ! Il étai avant tout très joyeux, loin de son étiquette de bougon. Je ne l’ai jamais vu grognon avec une personne dans la rue par exemple. C’était quelqu’un qui était d’une liberté, d’une franchise, d’une honnêteté que moi je n’ai pas

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Figure très respectée dans le septième art français, Jean-Pierre Bacri a laissé une trace indélébile, même à ceux qui ne l’ont que peu ou pas connu. Bernard Campan fait partie de ces personnalités, et c’est avec les larmes aux yeux qu’il a évoqué le souvenir de celui qui fut l’un de ses modèles. Un moment puissant.

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