Élie Semoun (60 ans) très honnête sur son rapport à la drogue : « Je suis…

Elie Semoun
France TV (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Ce n’est un secret pour personne : le showbiz regorge d’abus en tous genres, et les célébrités qui tombent dans les paradis artificiels sont nombreuses. Mais si certains laissent planer le doute, comme l’a fait Christophe Dechavanne récemment, d’autres disent clairement les choses. C’est le cas d’Elie Semoun, qui s’est assuré qu’aucune fausse rumeur ne se répande à son sujet.

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Elie Semoun est un homme multi-casquette. Certes surtout connu du grand public pour sa qualité d’humoriste et d’acteur, le natif du 13ème arrondissement de Paris s’est beaucoup diversifié ces dernières années, abordant des thèmes plus profonds. Son documentaire « Mon vieux », portant sur son père atteint de la maladie d’Alzheimer et aujourd’hui décédé, a notamment été très remarqué.

Toujours dans cette dynamique d’élargissement de ses horizons, l’artiste a également signé son premier roman d’amour en 2022, intitulé « Compter jusqu’à toi ». Il y évoque sa rupture avec une femme, dévoilant un côté sensible qu’on ne lui connaissait que peu jusqu’ici. Une honnêteté qu’il a également mise en exergue durant la tournée promotionnelle liée à l’ouvrage.

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Elie Semoun indique ne pas faire d’abus

Dans un entretien accordé au média suisse « L’illustré », évoquant sa passion pour les histoires d’amour, il affirmait en effet suivre un mode de vie très sain, sans drogue ni alcool :

Ce qui m’intéresse le plus au monde, ce sont les histoires d’amour. Celles des autres, celles que je lis dans les romans, celles que je vis. Je ne bois pas, ne me drogue pas, et c’est l’adrénaline que je trouve dans la vie. Je l’ai aussi sur scène, dans mon métier, qui est plein de risques, mais surtout en vivant une histoire d’amour. Là, j’ai l’impression d’être vivant.



Sa seule dépendance, sa seule addiction, finalement, c’est l’affection. C’est en tout cas ce qu’explique le principal intéressé :

Je pense que je suis un dépendant affectif, comme tout le monde. Si je tombe amoureux, j’écris beaucoup, je fais des chansons, des poésies. Tous les jours, j’envoie un petit texte marrant, c’est toujours un mélange de légèreté et de profondeur.

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Son roman ayant été particulièrement bien accueilli à la fois par le public et par la critique, Semoun entend-il se spécialiser pour de bon en tant qu’écrivain, délaissant ses premières amours ? Les fans de l’humoriste peuvent se rassurer : la réponse est non.

Non, pas du tout. Demain soir, je vais par exemple faire mon spectacle, et je ne lâche pas ça. C’est juste une façon de s’exprimer différente. J’avais un besoin vital et urgent d’écrire ce roman, donc je l’ai fait, ce qui ne m’empêche pas de penser à écrire un autre film pour les enfants. Et puis dans l’humour, on dit tout aussi. Il peut y avoir beaucoup de noirceur.

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Du haut de ses 60 ans, Elie Semoun ne s’est jamais autant diversifié qu’aujourd’hui, et avec une réussite assez impressionnante. Souhaitons-lui de poursuivre dans cette voie, d’enchaîner les projets qui lui tiennent à coeur, et de conserver cette hygiène de vie impeccable. Car quelque chose nous dit que le réalisateur des « Ducobu » n’a pas fini de nous surprendre !

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