NBA – « La différence entre le basket aux US et en Europe, c’est qu’en Europe ils ne sont pas…

NBA Rex Chapman
The Daily Show (DR)

Par Joël Pütz | Journaliste sportif

Alors que les joueurs internationaux et notamment ceux issus d’Europe sont de plus en plus performants aux États-Unis, le débat entre la NBA et le Vieux Continent se fait de plus de plus intense. Un ancien joueur de la grande ligue s’est d’ailleurs montré sans pitié sur le sujet dernièrement.

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Cela fait maintenant depuis 2019 et James Harden qu’un joueur US n’a plus été MVP et à priori, ce n’est pas cette saison que cela changera. Que ce soit Nikola Jokic, Luka Doncic ou Shai Gilgeous-Alexander, les favoris pour le trophée du meilleur joueur sont tous estampillés FIBA. Une légende vivante du basket-ball international pense d’ailleurs qu’ils ont désormais clairement dépassé leurs homologues américains.

Sans grande surprise, cela ne plaît pas à tous aux États-Unis et on pense notamment à Gilbert Arenas. Mais certains considèrent ce constat comme logique, à l’image de Rex Chapman qui a joué en NBA entre 1988 et 2000. Invité de Vlad TV notamment, ce dernier n’a fait dans la dentelle au moment de juger la mentalité américaine, notamment en ce qui concerne l’initiation des Blancs à la balle orange dès le plus jeune âge.

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Rex Chapman sans pitié dans la comparaison NBA/Europe

Ils (les Européens) ne dissuadent pas leurs enfants de jouer au basket-ball… Ici, nous disons : « Tu ne peux pas pratiquer ce sport. Il ne correspond pas à ta race. » Ce n’est pas comme ça qu’ils ont été élevés. Nous ne mettons pas les Blancs (au basket), nous les mettons au football, au base-ball, au lacrosse, au tennis et à tout le reste. Le basket, c’est pour les autres. Ce n’est pas pour les Blancs. C’est n’importe quoi.



S’il existe des films comme Les Blancs ne savent pas sauter et que les médias US s’enflamment quand un joueur blanc fait le show en dunkant, ce n’est pas pour rien. Chapman n’est clairement pas fan de cette philosophie au contraire de celle pratiquée sur le Vieux Continent et est d’ailleurs allé encore plus loin dans la comparaison :

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L’autre chose, c’est qu’ils savent exactement où en est le match et le score. Ils savent comment gérer une possession, ils savent tout parce qu’ils ont été entraînés très durement depuis leur plus jeune âge et s’ils répondent ou s’ils donnent du fil à retordre ou s’ils font ceci ou cela, (l’entraîneur dit) : « Non, tu t’assieds maintenant. Tu ne vas pas jouer. »

Ils ne les dorlotent pas. En Europe, les gamins qui sont l’équivalent des joueurs AAU chez nous ne sont pas choyés. Les gars ne sont pas bichonnés lorsqu’ils jouent au basket-ball professionnel en Europe.

Quand un voit à quel point Luka Doncic par exemple a roulé sur la ligue dès son arrivée alors qu’il n’avait que 18 ans à sa draft, on comprend tout de suite l’argument avancé par l’ancien arrière.

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Rex Chapman le dit sans détour, l’Europe a désormais un coup d’avance sur les États-Unis concernant le basket-ball. Pas forcément au niveau du talent mais plutôt dans la manière de former les nouvelles générations afin que les jeunes joueurs arrivent prêts au niveau professionnel. Un argument plutôt intéressant et valide.

Déclarations NBA 24/24

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