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Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
De retour sur le devant de la scène plusieurs mois après son accident de moto qui a failli lui coûter la vie, Mathieu Kassovitz reste l’un des enfants terribles du cinéma français. L’éternel interprète de Malotru dans « Le bureau des légendes » ne fait d’ailleurs rien pour se départir de cette réputation, et il l’a encore prouvé en évoquant Jane Birkin, qu’il a côtoyée en plateau.
Frôler la mort, ça remet toujours les idées en place. Mathieu Kassovitz ne vous dira pas le contraire, lui qui a été plongé dans le coma après un très sérieux accident de moto. Chanceux, l’acteur-réalisateur a évité le pire, même s’il boîte encore à ce jour. En tout cas, voir de près la grande faucheuse a changé sa perception de la vie, comme il le confiait au « Parisien » récemment :
Ça a changé des choses intimes, par rapport à mes relations avec mes amis, ma famille. Et puis je me faisais un peu chier dans la vie, donc, ça m’a permis de recentrer un peu les choses.
Mais rassurez-vous : Kassovitz n’a pas changé pour tout.
La phrase osée de Mathieu Kassovitz sur Jane Birkin
Alors qu’il revient fort avec le film « Les rois de la piste », celui qui est également présent sur Netflix via la série « Furie » a récemment donné un point presse aux journalistes dans un club chic du 8ème arrondissement de Paris. L’occasion d’évoquer son passé, et notamment son tout premier rôle à 12 ans dans « Au bout du banc » de Peter Kassovitz, son père.
De cette expérience qui lui a permis de côtoyer Jane Birkin, alors au sommet de sa gloire, le quinquagénaire n’a pas forcément gardé un souvenir impérissable. À part, peut-être, cette observation irrévérencieuse qui renvoie au garçon qu’il était alors :
J’étais déçu par ses petits seins.
Certains ne manqueront pas d’être choqués par ces quelques mots, surtout quand on sait que la plus Française de toutes les Anglaises nous a quittés il n’y a même pas un an. Qu’importe, Kassovitz n’en a que faire. L’honnêteté est sa marque de fabrique, et il l’a encore prouvé en évoquant son retour au cinéma, qui ne se fait pas forcément par passion, mais plutôt par nécessité financière :
Après, il y a les choses que tu décides de ne plus faire, et aussi il faut payer ses impôts. Si ça ne tenait qu’à moi, aujourd’hui, je ne ferais plus de cinéma, je passerais mon temps à étudier la physique quantique. C’est un champ qui me passionne parce qu’il oblige à avoir de la créativité.
Loin de la langue de bois habituelle dans le showbiz, Mathieu Kassovitz est connu pour dire ce qu’il pense, et bien souvent faire ce qu’il dit. C’est pour cette raison que beaucoup ne lui tiendront pas rigueur de cette petite phrase sur Jane Birkin, dont on salue au passage la carrière et la mémoire.
