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Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Au fil des années, les salaires sont de plus en plus élevés en NBA. Une bonne chose pour les joueurs, qui doivent tout de même apprendre à gérer des telles sommes. D’après Patrick Beverley, les premiers millions ne sont pas aisés.
Plus le temps passe, et plus il est rare de voir des joueurs faire faillite après la retraite… Une évolution positive qui s’explique par le fait que les salaires ont grandement augmenté sur les dernières décennies, il est en effet plus difficile de dilapider 200 millions que 20, mais aussi par l’intelligence financière toujours plus importante des stars.
Aujourd’hui, hors de question pour les vedettes de dépenser des fortunes dans des objets futiles et ostentatoires, l’heure est plutôt à l’investissement. LeBron James est le meilleur exemple de cela, lui qui a créé plusieurs grosses entreprises et qui a placé ses amis les plus proches à la tête de ces business. Rich Paul et Maverick Carter peuvent encore le remercier pour ce cadeau.
Patrick Beverley parle de ses premiers millions
De passage dans le podcast « Pardon My Take », le meneur des Bucks Patrick Beverley est revenu sur ses débuts dans la ligue et sur son premier chèque. Après avoir démarré en Europe, le meneur a été signé par les Rockets, et il a expliqué comment il avait géré sa nouvelle fortune. Visiblement, ce n’était pas simple de passer des dettes à la richesse :
Quand je suis arrivé en NBA, j’ai été moins payé que ce que je valais vraiment. Mais je n’étais pas en position de négocier. Les Rockets m’ont offert 24 millions garantis, je ne pouvais que signer. Je devais plusieurs millions à mon ancien club en Russie. J’ai fait n’importe quoi avec ma première paye. J’ai eu une avance de 500.000 dollars en juillet, j’ai appelé ma mère directement et je lui ai acheté une belle maison.
Mais dans la ligue, si tu n’es pas éduqué financièrement, c’est difficile d’avoir le bon état d’esprit. Quand j’ai reçu mon premier chèque de 6 millions de dollars c’était difficile de gérer. Heureusement par la suite j’ai signé plusieurs gros contrats et maintenant je sais que j’ai plutôt réussi dans ma carrière.
Patrick Beverley a été impressionné par son premier contrat NBA, alors même s’il n’avait pas vraiment les moyens à l’époque, il a acheté une maison à sa mère directement. Il avait certainement une grosse confiance en ses capacités, et il savait au fond de lui qu’il récupèrerait vite cette somme investie. Aujourd’hui, après 12 saisons passées dans la grande ligue, il aurait une fortune estimée à plus de 82 millions de dollars, ce qui est plutôt respectable.
Patrick Beverley est arrivé en NBA endetté, la faute à une fin d’aventure houleuse en Europe. Alors quand il a reçu ses premiers millions, il a eu énormément de mal à gérer la richesse. Heureusement, il a appris.
