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Sans Kawhi Leonard, les Spurs ont sombré à Oakland (136-100). Les Warriors enregistrent leur plus large succès en playoffs depuis 1948 et en sont à dix victoires pour aucune défaite dans cette campagne.
« Je ne crois pas que mes joueurs y aient cru », déplorait un Gregg Popovich qui venait d’essuyer une des plus grosses défaites de sa longue carrière à la tête de San Antonio. Et d’une certaine manière, on les comprendrait presque. Après avoir subi la perte de Tony Parker puis de Kawhi Leonard, les deux joueurs par qui toutes les attaques des Spurs passent, les Texans ont implosé contre un Golden State en état de grâce. Les californiens finissent la partie avec 39 passes décisives, 63 pions du banc et 7 joueurs à plus de 10 points. Steph Curry (29-7-7 et 6 sur 9 de loin) a particulièrement régalé.
En face, si Jonathon Simmons a surnagé avec ses 22 unités, la feuille de stats fait peine à voir. Hormis J-Simms et le letton Davis Bertans venu planter quelques tirs longue distance alors que la salle se vidait déjà, personne ne dépasse les 10 points. Au cœur de cette débâcle collective, LaMarcus Aldridge a une nouvelle fois déçu. Avec ses 8 petits points en 11 tirs tentés, il a déclenché la colère de son coach, pourtant habitué à le protéger.
Après sa gueulante contre Zaza Pachulia, on sent Gregg Popovich de plus en plus agacé, à la fois par les coups du sort qui touchent son équipe, et par l’incapacité de celle-ci à y répondre correctement. Patty Mills comme LaMarcus Aldridge admettaient ainsi après la partie avoir mal abordé le match. Logiquement, ça n’a pas pardonné face à une telle équipe.
A présent, la série va s’établir à San Antonio pour les matchs 3 et 4. Une défaite lors du Game 3 viendrait condamner des Spurs déjà mal en point. L’espoir de tout une ville repose sur la cheville de Kawhi Leonard, dont le statut reste à confirmer.
