NBA – Après 53 matchs, le détail qui choque sur Wembanyama : « Je pensais qu’il serait plus…

Par Joël Pütz | Journaliste sportif

Si Victor Wembanyama était très attendu avant le début de saison, il y avait également de gros doutes à son sujet. Mais le prodige français est en train de les balayer un par un, un célèbre journaliste mettant notamment en lumière un défaut finalement sans la moindre conséquence.

S’il y avait bien une chose qui dérangeait les scouts et même certains joueurs avant l’arrivée de Victor Wembanyama, c’était sa carrure et sa capacité à encaisser les chocs physiques. Très grand mais aussi très longiligne, on pensait que le first pick de la dernière draft aura du mal à résister face à des colosses comme Nikola Jokic ou Joel Embiid. Comme un symbole, ce dernier a d’ailleurs marqué 70 points contre ses Spurs.

Mais mis à part ça, l’ancien des Mets s’est révélé étonnant performant face aux meilleurs big men de la ligue et surtout, il est régulièrement disponible pour Gregg Popovich. Contrairement à certaines craintes, le V ne rate que peu de matchs (53 rencontres jouées sur 59) et l’impression visuelle est particulièrement remarquable, comme l’a expliqué Bill Simmons et se basant sur l’exemple d’une autre licorne :

Bill Simmons impressionné par la durabilité de Victor Wembanyama

(Kristaps) Porzingis a trois fois par match des moments où l’on est convaincu que sa saison est sur le point de s’achever, comme lorsqu’il saute, qu’il atterrit dans le trafic, qu’il se cogne les genoux contre quelqu’un ou qu’il trébuche et que l’on se dit : « Oh, non ! » Je pensais qu’il serait un peu plus maladroit, mais il est vraiment coordonné dans ses mouvements. Je ne sais pas comment l’expliquer.

C’est presque comme un danseur de ballet. Il sait en quelque sorte où atterrir et où aller. Il évite les problèmes plus que je ne le pensais avec ce genre de choses.

Une ballerine sur les parquets, voilà comment le journaliste décrit le V. Et pour le coup, cette comparaison est particulièrement bien trouvée…

En effet, il se trouve qu’avant de débarquer en NBA, la pépite a passé un peu de temps avec le coach Holger Geschwindner. Si ce nom ne vous dit rien, sachez qu’il s’agit de l’homme qui a modelé le jeu de Dirk Nowitzki. Parmi les exercices qu’il donnait au Hall of Famer, il y avait la pratique du saxophone afin de travailler la dextérité de ses mains… ainsi que de la danse classique afin de développer sa mobilité et son footwork.

Wemby étant une véritable éponge en ce qui concerne les entraînements, il n’y a donc rien d’étonnant à ce qu’il se montre aussi fluide dans ses déplacements. Surtout, il a appris à bouger de façon à ce que son corps soit toujours en équilibre, minimisant ainsi le risque de blessures. Idéal afin de faire carrière pendant longtemps et tout cela a de quoi rassurer les fans de San Antonio en vue des années à venir.

Bill Simmons est impressionné par Victor Wembanyama, pas simplement par sa production sur le terrain mais aussi parce qu’il parvient à rester en bonne santé tout en n’étant pas trop gêné par son manque de puissance vis-à-vis de certains intérieurs. Comme quoi, les plus gros doutes à son sujet n’étaient pas fondés.