Par Mathieu S. | Rédacteur sport
Sans Karl-Anthony Towns et Anthony Edwards dérangé par une blessure en plein match, les Wolves ont malgré tout battu les Spurs ce mardi soir. En grande partie grâce à Rudy Gobert. Le Français s’est même régalé face à Victor Wembanyama.
La belle saison des Wolves continue avec une nouvelle victoire ce mardi soir, portant leur bilan à 41 victoires pour 17 défaites. Les hommes de Chris Finch ont pris le meilleur sur les Spurs avec un succès 114-105, notamment grâce à l’apport de Rudy Gobert. Avec 13 points, 17 rebonds, 3 passes et 4 contres, le Français continue de régaler.
Il reste d’ailleurs le grand favori pour remporter le titre de défenseur de l’année dans quelques mois. Ses prestations sont impressionnantes, bien que son ultime objectif reste le gain du championnat. Ce mardi soir, il en a surtout profité pour prendre le dessus sur Victor Wembanyama, sanctionné par Gregg Popovich dans le troisième quart-temps.
Rudy Gobert parle de ses moves offensifs
Et s’il a l’habitude de dominer défensivement, Gobert en a profité pour essayer ses moves sur Wembanyama… avec succès. Le Français s’est fait plaisir sur quelques séquences et bénéficie de la confiance de ses coéquipiers pour se lâcher. Devant les journalistes après la partie, Gobert est justement revenu sur le sujet.
Rudy Gobert had two big post ups in isolation against Victor Wembanyama tonight that led to dunks.
— Dane Moore (@DaneMooreNBA) February 28, 2024
He’s had more of these post moves in the post this season where he uses forces (fewer finger rolls, lay ins).
You saw Gobert really start adding that to his game more in World Cup… pic.twitter.com/pNbIfjfFBS
Rudy Gobert : « J’ai travaillé sur ma patience. J’ai travaillé sur mon jeu de jambes. Ainsi que sur ma force, en devenant de plus en plus fort, plus équilibré. Et même encore plus explosif. Toutes ces choses se combinent comme je l’ai fait ce soir. Si c’est un spin move, ou alors un pump-fake pour finir de l’autre côté et avoir la faute. C’est amusant. »
« Je dois encore travailler sur ma régularité, mais je pense que c’est inarrêtable et ça met la pression sur la personne qui me défend. Et ça attire également les fautes. Si je peux mettre mon adversaire en difficulté à cause des fautes, c’est un gros bonus pour l’équipe. »
Même Wembanyama n’a rien pu faire, clairement surpris par le jeu de Gobert sur certaines actions. C’est plaisant à voir, et c’est une excellente nouvelle pour les Wolves. Voilà pourquoi il faut tant se méfier de cette équipe.
Rudy Gobert le fait savoir : son jeu offensif a largement progressé, au point où il n’hésite plus à attaquer si nécessaire. Le résultat s’est vu contre les Spurs, même s’il faudra être capable de le faire plus régulièrement. L’intéressé y travaille.