Ex-chroniqueuse avec lui, Isabelle Alonso (70 ans) cash sur Gérard Miller : « Je me souviens que…

Isabelle Alonso et Gérard Miller
INA (DR) / Canal+ (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Ciblé par pas moins de 41 femmes pour avoir eu des comportements inappropriés avec elles, certaines l’accusant même de viol ou agression sexuelle, Gérard Miller est au coeur d’une énorme tourmente. Isabelle Alonso, qui l’a côtoyée au début des années 2000 sur les plateaux de radio et de télévision, a ainsi tenu à apporter quelques éléments tirés de son expérience personnelle.

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Quelques mois après l’affaire Depardieu, c’est un autre Gérard qui est accusé du pire envers les femmes. Dos au mur, Gérard Miller voit en effet plus de 40 femmes l’accuser d’avoir abusé d’elle, en allant parfois même jusqu’au pire. Des agissements dont le célèbre psychanalyste se défend, même s’il peine à convaincre.

Amie de Gérard Miller, Isabelle Alonso prend la parole

C’est dans ce contexte que la chroniqueuse Isabelle Alonso, qui a officié dans plusieurs émissions aux côtés de Gérard Miller il y a environ 25 ans, a choisi de s’exprimer sur son site. Proche de Miller, qui l’a d’ailleurs appelée « dévasté » l’avant-veille de la parution de l’article du magazine « Elle » qui l’accable, la militante féministe explique :

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Il est dévasté. Il me demande si j’ai souvenir de quelque chose qui irait dans le sens de ce que rapportent les femmes qui témoignent contre lui. Gérard et moi avons travaillé ensemble pendant des années et nous nous fréquentons, de loin en loin, en corrélation avec nos convictions politiques communes. Nos relations sont amicales. De quoi exactement devrais-je me souvenir ? De quelque chose qui infirmerait ou confirmerait les accusations à son encontre ?



Si elle ne nie pas l’appétence de séduction de Gérard Miller, elle a tenu à nuancer son comportement, en précisant par exemple qu’il ne s’adonnait pas aux blagues sexistes alors très répandues :

Je me souviens qu’à la fin des années 90, nous participions ensemble, parmi d’autres chroniqueurs, à une émission sur France Inter, en direct et en public. On le chambrait souvent pour sa façon de repérer des jeunes filles dans le public et d’aller les brancher pendant les pauses.

Il avait le comportement typique de l’état d’esprit post soixante-huitard de drague systématique, porteuse d’une révolution sexuelle à sens unique. À l’époque de l’émission, les vannes sexistes, à l’antenne et hors antenne, étaient légion. Les comportements aussi. Dans ces cas-là, Gérard était l’un des rares à ne pas y participer.

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Isabelle Alonso n’en dira pas davantage, précisant que la justice se chargera de la suite de l’affaire. Le magazine « Elle », en revanche, a ajouté à la lumière des témoignages recueillis :

Les plateaux de télévision et de radio semblent avoir été un terrain de chasse privilégié pour Miller. Une grande partie des témoins nous affirment avoir été approchées puis agressées par le chroniqueur star de Laurent Ruquier et de Michel Drucker alors qu’elles se trouvaient dans le public.

Une technicienne a ajouté que le psychanalyste « faisait son marché » dans le public, s’approchant systématiquement des jeunes filles pour discuter avec elles.

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Le feuilleton Gérard Miller semble être parti pour durer, et il s’agit désormais de déterminer si la drague invétérée se transformait parfois, en privé, et notamment dans son cabinet, en véritables agressions sexuelles. C’est en tout cas le sens des témoignages recueillis par « Elle », à qui le sexagénaire a assuré « n’avoir jamais abusé sexuellement de quiconque ». Affaire à suivre.

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