NBA – « C’est la première fois que j’ai parlé à des blanches. Elles étaient…

NBA (DR)

Par Guillaume K. | Journaliste sportif

Lorsque les joueurs arrivent en NBA, il parait qu’ils deviennent des cibles de choix pour la gente féminine. Mais c’était déjà le cas en NCAA, comme vient de l’expliquer une légende du Heat. D’ailleurs, il se souvient de ces interactions pour une raison précise.

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Il y a des villes plus attrayantes que d’autres en NBA, ce n’est un secret pour personne. Ce n’est par exemple pas un hasard si les agents libres se pressent généralement pour rejoindre Los Angeles, ville dans laquelle le soleil est présent une majeure partie de l’année et où les possibilités extra-sportives sont nombreuses. Monter un business est bien plus facile dans une Citée aussi réputée, demandez plutôt à LeBron James.

De l’autre côté des États-Unis, Miami semble avoir une cote similaire, et pas forcément pour des raisons sportives. C’est en effet un melting-pot culturel à la forte influence hispanique, une capitale de la fête, et surtout une ville qui, comme toutes les autres de Floride, n’a pas d’impôts sur le revenu. Quand un joueur touche 20 millions sur une saison, la quasi totalité va dans sa poche. Ces atouts ne sont pas négligeables.

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Udonis Haslem cash sur ses jeunes années en Floride

Et pourtant, malgré cette tentation ambiante, le Heat est l’une des franchises les plus sérieuses de NBA, les stars s’adaptent toujours sans broncher à une exigence presque militaire dans le travail, ce qui est plutôt paradoxal. Ça ne veut pas dire que les joueurs ne profitent pas, la preuve avec ce témoignage hilarant de la légende Udonis Haslem dans son podcast :



Je me souviens en arrivant à l’université de Florida, je suis allé voir un match de football américain. C’était un choc culturel pour moi, je n’avais jamais vu autant de blancs au même endroit dans ma vie. Sérieusement, je n’avais jamais vu un tel esprit de camaraderie que dans une équipe de football, tout le monde travaille pour un seul objectif. J’étais submergé lors de mes premières semaines. Mes notes n’étaient pas bonnes du coup.

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Je suis né à Miami, il n’y a que des noirs et des Cubains là-bas. Quand tu remontes vers Gainesville tu vois des blanches et elles étaient magnifiques en plus. Elles ressemblaient aux femmes que tu vois à la télé. C’était terrifiant parce que c’était la première fois que je parlais à des blanches. Ce que je sais c’est que pour un gars comme Mike Miller c’était trop facile.

Udonis Haslem a grandi avec des afro-américains et des cubains lors de sa jeunesse à Miami, alors le choc a forcément été immense lorsqu’il est arrivé dans le nord de la Floride pour ses années universitaires. Il a commencé à côtoyer des blancs, chose dont il n’avait pas l’habitude, et il a visiblement été charmé par la gente féminine.

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Udonis Haslem a découvert un nouveau monde en s’engageant avec l’université de Florida. Si le choc a été immense, c’était sans doute un bon entrainement pour préparer son arrivée en NBA. Un mal nécessaire.

Déclarations Miami Heat NBA 24/24

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