puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
Aspirants au titre, les Lakers vont d’ores et déjà devoir cravacher pour se qualifier ne serait-ce qu’en playoffs. Leurs dirigeants aimeraient dès lors renforcer l’équipe en attirant un gros nom, mais voient l’une de leurs pistes se compliquer sérieusement.
Il faut croire que la réussite que rencontrent leurs voisins depuis quelques semaines leur donne des idées. Car tandis que les Clippers rayonnent depuis l’arrivée de James Harden, les Lakers traversent quant à eux une période beaucoup plus délicate. À l’instant T, ils ne pointent ainsi qu’à la 9ème place de la conférence Ouest (22-23) et paraissent tout sauf destinés à lutter pour le titre en juin prochain.
En l’état, leur simple participation aux playoffs reste entourée de sérieux doutes. Et quand bien même ils arriveraient à s’y qualifier avec leur effectif actuel, pas sûr que ce dernier soit suffisamment étoffé pour y jouer les premiers rôles. De ce fait, pas étonnant que le front office angelino s’active avant la trade deadline du 8 février prochain et tente de boucler un deal d’ampleur afin d’améliorer significativement l’équipe.
Une cible XXL des Lakers déjà à oublier ?
Toujours annoncés bien placés dans le dossier Dejounte Murray, les Lakers restent également attentifs à d’autres opportunités qui pourraient se présenter sur le marché. Notamment au poste de meneur, où ils rêveraient d’attirer une superstar. Deux gros noms ont dès lors fuité récemment, parmi lesquels celui de Donovan Mitchell. Or, d’après Michael Scotto de HoopsHype, les Cavaliers ne seraient pas vendeurs :
En ce qui concerne Donovan Mitchell, Cleveland continue de répéter à toutes les équipes qu’il n’est pas à vendre. Plus globalement, si l’on descend dans la liste des stars de la ligue, il n’y en a pas beaucoup sur le marché.
Arrivé à Cleveland durant l’intersaison 2022 en échange d’une énorme contrepartie, Mitchell ne serait donc pas prêt d’en partir.
Un constat somme toute logique compte tenu de l’investissement concédé par ses dirigeants pour l’attirer sur place, mais aussi de ses bonnes performances. Cette saison encore, Spida se place en effet comme l’arme offensive n°1 de sa franchise avec 27.6 points et 6.2 passes décisives de moyenne par match. Dans son sillage, les Cavs font par ailleurs belle figure à l’Est, où ils occupent la 4ème place (26-16).
Autrement dit, il y a peu de chances que les Purple & Gold parviennent à l’extirper de l’Ohio, et encore moins en se rappelant qu’ils ne disposent que d’assets limités. Rob Pelinka et ses adjoints vont donc devoir se tourner vers d’autres alternatives s’ils souhaitent se renforcer au niveau du backcourt. À moins qu’ils ne continuent de faire confiance à D’Angelo Russell, plus en verve depuis que son nom alimente les rumeurs.
Soi-disant intéressés par Donovan Mitchell, les Lakers auront semble-t-il bien du mal à convaincre les Cavaliers de le céder dans les jours à venir. Mieux vaudrait donc que l’état major californien ne gaspille pas trop d’énergie et de temps dans ce dossier.
