Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
S’il a longtemps préservé son jardin secret, sans trop se montrer bavard dans les médias, Christophe Dechavanne a décidé de tomber le masque. Désormais âgé de 65 ans, celui qui a réusis son « retour de la dernière chance » avec l’émission « Quelle époque » sort un livre dans lequel il se confie. Et dans le cadre de la promotion, la star du PAF a notamment abordé l’épineux sujet de la drogue.
« Je voulais montrer aux gens qui je suis et ce que j’ai vécu. Je pense que beaucoup ont une image de moi à l’opposé de ma vraie vie ». Christophe Dechavanne donne le ton : en sortant « Sans transition », son autobiographie, il est bien décidé à donner sa vérité, et pourquoi pas à briser quelques clichés le concernant. Notamment sur les rumeurs qui entourent sa supposée consommation de drogue.
Christophe Dechavanne se livre sur son rapport à la drogue
D’abord, il y a la drogue médicale, ou pharmaceutique. De ce point de vue, Dechavanne ne cache pas être un consommateur de longue date, comme relayé par nos confrères de Popwalk. Et puis il y a ensuite la drogue illégale, au sens communément entendu. Avec en toile de fond une réputation de consommateur de cocaïne.
Cette image, l’acolyte de Patrice Carmouze est bien conscient qu’elle lui colle à la peau. Dans un entretien récent au Parisien, il a ainsi déclaré :
Je sais très bien quelle réputation j’avais dans Paris. Je sais en plus qui l’a fait courir la première fois, et je suis allé lui dire qu’il fallait que ça s’arrête. Mais c’était trop tard.
S’il n’en a pas dit plus sur la poudre blanche durant cet entretien, n’infirmant d’ailleurs pas en avoir consommé, il s’est montré plus bavard sur le cannabis, concédant même en avoir parfois fumé pendant les pauses publicitaires à l’époque de « Ciel, mon mardi » !
C’est un souvenir de l’époque. Ça nous permettait de nous désinhiber un peu et de nous marrer. Je n’ai cependant jamais perdu le contrôle car je suis un control freak. C’est ça qui est chiant quand on travaille avec moi. On confond d’ailleurs facilement le mot « casse-burnes » avec « précis ». Moi, j’aime bien être précis
Tout cela semble en tout cas désormais appartenir au passé pour Dechavanne, qui se dit assagi. C’est en tout cas ce qu’a expliqué le sexagénaire à Ouest-France, alors qu’il était questionné sur ce que ses proches décrivent comme un côté « plus calme, moins speed » :
Ce n’est pas nouveau, quand on vieillit, on prend un peu de recul, de bouteille, de jugeote, de maturité. C’est ce qu’on appelle l’expérience. Et comme j’ai eu de multiples expériences à peu près en tout… Ma vie privée et ma vie professionnelle ont été aussi cabossées l’une que l’autre. La première fois que vous faites trois tonneaux, vous êtes collés, la deuxième fois, ce n’est plus pareil, vous l’avez déjà fait.
D’ordinaire très discret sur ce sujet, bien conscient de sa réputation et de la certaine gêne qui l’entoure, Christophe Dechavanne commence à livrer de sérieuses confidences sur son rapport à la drogue. Peut-être y en aura-t-il encore davantage dans son livre, « Sans transition », qui sera disponible dès ce 24 janvier aux éditions Flammarion.