Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Toujours aussi affirmée et assumée dans ses prises de position, Virginie Efira a profité de la promotion d’un de ses récents films pour faire passer un message clair, auquel elle s’associe. La cible ? Sa génération, comme elle l’appelle, mais également toutes celles qui viennent. Car l’enjeu est évidemment colossal.
Pas de répit pour Virginie Efira ! Après une année 2023 en grandes pompes, notamment marquée par son premier César obtenu pour « Revoir Paris », on aurait pu imaginer que la Belge s’autoriserait un break, et cela plus encore du fait de la naissance de son deuxième enfant il y a quelques mois. Mais plutôt que tout couper, la quadragénaire a travaillé sur un autre projet : « Kina et Yuk », en salles depuis ce 27 décembre.
Ce film de Guillaume Maidatchevsky raconte l’histoire d’un couple de renards polaires prêts à fonder une famille, mais dont le projet s’écroule en raison de la fonte des glaces et du réchauffement climatique. Un sujet plus d’actualité que jamais, abordé par ce long-métrage qui ne cache pas son militantisme écologique.
La mise en garde de Virginie Efira face à l’urgence écologique
Excellente voix off tout au long du film, Virginie Efira a récemment expliqué à GEO que le prépondérant sujet de l’urgence climatique devait vite être pris en compte et mieux, par la génération actuelle et celles à venir :
C’est excessivement important que notre génération se réveille, et les générations qui suivent aussi. Mais moi qui ai des enfants et qui parle avec des plus jeunes, j’ai l’impression que c’est beaucoup plus ancré en eux.
On en parle à l’école, je le vois dans la manière de faire, de dire… Moi-même j’ai été grondée par mes enfants pour certains de mes comportements, à juste titre. Pourquoi ? Je n’ai pas envie le dire, parce que j’ai honte (sourire).
Concédant qu’elle « comprend les gens qui disent ne pas vouloir d’enfants », bien qu’elle en ait elle-même deux, Virginie Efira a ensuite expliqué que le sujet écologique doit désormais être présent dans de nombreux films. Elle a explicité son propos avec un exemple :
Je pense que c’est difficile de filmer une histoire qui se déroulerait à Paris, l’été, sans avoir le sentiment que la chaleur est accablante. Le sujet ne sera pas le réchauffement climatique, mais c’est une donne si l’on veut réellement regarder ce qui se passe aujourd’hui, si l’on veut être juste. Cet arrière-fond doit exister. Et ça peut parfois éveiller les consciences.
Très inquiète du futur de la planète comme de nombreuses personnes, Virginie Efira souhaite une prise de conscience rapide des différentes générations. Et si elle-même n’est pas parfaite, elle espère que des progrès seront rapidement enregistrés…