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Par Adiel Kalonji | Rédacteur NBA
Victor Wembanyama a beau cumuler les records, son année rookie est plus compliquée qu’espéré avec des Spurs qui peinent à enchaîner les victoires. Pour d’autres raisons, Joel Embiid a lui aussi connu des débuts difficiles, il a alors donné des conseils au Frenchy à travers le récit de son histoire.
Même si les statistiques de Victor Wembanyama sont historiques pour un rookie, certaines critiques sont émises à son égard concernant son efficacité et son incapacité à faire gagner davantage son équipe (4 victoires et déjà 25 défaites). Les attentes sont immenses autour de celui qui est annoncé par beaucoup comme le futur visage de la ligue, néanmoins, le processus vers le succès sera long et ce n’est pas Joel Embiid qui dira le contraire.
Bien qu’il n’ait commencé à jouer au basket que tardivement à l’âge de 15 ans, repéré par son compatriote camerounais Luc Mbah a Moute, le MVP en titre était pressenti pour devenir l’un meilleurs basketteurs au monde. Objectif accompli pour la superstar des 76ers, mais le chemin a été parsemé d’embûches, lui qui a manqué ses deux premières années sur blessures. Ainsi, il a adressé quelques conseils à Wemby, et raconté ses débuts difficiles à The Athletic.
L’histoire douloureuse de Joel Embiid avant de briller en NBA
C’était difficile. Évidemment, c’était une période sombre. Je suis arrivé en NBA et c’était à l’époque où j’étais très présent sur Twitter. Tout le monde disait que je ne jouerai jamais, parce que c’était la même blessure que beaucoup de grands joueurs ont eue et dont ils ne se sont jamais remis. Lors de ma saison de rookie, j’ai dû faire avec la mort de mon frère. C’était une période sombre. À l’époque, honnêtement, le basket ne m’intéressait plus, mais c’est comme ça que j’ai appris.
Je voulais arrêter. Mais j’aimais tellement ce sport que je me suis dit qu’il fallait que je sois toujours concentré. L’une des choses que j’ai toujours faites, que je fais encore et qui ne changera jamais, c’est que je regarde beaucoup de basket. J’ai toujours un match de basket à voir. Peu importe, à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, si je ne regarde pas mes propres matchs, je vais regarder n’importe quel autre match.
C’est comme ça que j’apprends. Et je pense que le simple fait de regarder le match, d’observer un tas de joueurs différents, un tas de schémas différents, je pense que c’est ce qui m’a permis de ne pas perdre la tête. J’ai essayé de mieux me préparer à ce qui allait se passer. J’ai regardé toutes les équipes, les perdantes comme les gagnantes. J’adore regarder le basket. Il y a toujours quelque chose à apprendre.
Même les équipes qui perdent beaucoup, il y a toujours quelque chose à apprendre. Je ne regarde pas le basket uniquement pour apprendre des choses sur le basket. Je regarde le basket pour connaître les tendances des gens. Je regarde beaucoup de joueurs, et tout ça. Hakeem Olajuwon, bien sûr, et quelques autres joueurs. Évidemment, les meilleurs joueurs. Mais je regarde toujours, pour essayer d’apprendre autant que possible.
Une première année en NBA n’est jamais facile, surtout lorsque les attentes sont aussi colossales que pour Victor Wembanyama. Joel Embiid est lui aussi passé par des moments très difficiles lors de ses débuts, et alors raconté l’histoire douloureuse de ses deux années de blessure.
