Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Alors que la France sort de plusieurs années d’inflation et de crise économique, chacun espère que l’année 2024 sera plus accommodante sur le plan financier. En tout cas, Michel-Edouard Leclerc est récemment venu communiquer des bonnes nouvelles aux Français, avec des baisses de prix annoncées dès l’année prochaine. On vous donne les aliments et denrées concernées.
Dans un contexte d’inflation mortifère et de diverses crises, l’année 2023 a été tout sauf facile pour les Français. D’ailleurs, de nombreux ménages ont peiné à boucler les fins de mois, notamment en raison de prix qui se sont littéralement envolés dans les rayons des supermarchés. Mais la lumière semble enfin arriver au bout du tunnel, puisque des baisses sont attendues.
Michel-Edouard Leclerc annonce les baisses de prix globales à prévoir
Invité de France Inter ce mercredi, Michel-Edouard Leclerc, qui a pris pour habitude de faire des points d’étape aux Français sur la situation inflationniste dans le pays, a mentionné que divers produits allaient (enfin !) voir leur prix diminuer. Il a ainsi expliqué :
Pour tout ce qui est à base de céréales et de café, c’est sûr que nous allons avoir des baisses, parce que les marchés de ces matières premières ont beaucoup baissé. Ensuite, sur le reste des produits agricoles, il n’y aura pas beaucoup de baisses
Ce n’est pas tout, puisque les denrées non-alimentaires sont également concernées. C’est ainsi que le textile et les jouets devraient eux aussi tendre à la baisse en 2024 :
L’année prochaine, sur le non-alimentaire, il y aura des baisses, de vraies baisses, indépendamment de la loi française, parce que c’est produit en Mer de Chine, dans la zone indo-Pacifique. Le textile devrait être à la baisse, de même que les jouets.
Si le plus gros de la crise semble être passé, Michel-Edouard Leclerc garde un goût amer. Comme il l’a déjà stipulé à plusieurs reprises, il estime que certains industriels ont profité de la situation pour s’enrichir, en pratiquant des augmentations plus élevées que ce qui était vraiment nécessaire. Des propos qu’il a réitérés au micro de France Inter :
Il y a eu une bouffée d’inflation spéculative pendant 3 ans. On nous a bourré le cerveau avec de l’huile de tournesol en hausse avec l’Ukraine, des pâtes qui ont augmenté de 40%, de la moutarde qui a disparu. Tout ça, c’était du pipeau. Si je regarde les résultats des industriels l’année dernière, il y a beaucoup d’augmentations de dividendes, de l’ordre de 15-20%, c’est-à-dire (un niveau) supérieur à l’inflation qu’ils ont pratiquée.
Si la bataille n’est pas gagnée (« il faut que l’inflation alimentaire soit cassée par deux, martèle-t-il), Michel-Edouard Leclerc est heureux de pouvoir donner quelques bonnes nouvelles aux Français. Attendez-vous donc à voir le textile, les jouets, mais également les aliments à base de céréales et de café baisser en prix. Une vraie bouffée d’oxygène bienvenue.