À 46 ans, Grand Corps Malade cash sur l’état de la société : « On vit dans un…

Grand Corps Malade
Clique TV (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

De retour dans les bacs il y a quelques semaines avec « Reflets », son nouvel album, Grand Corps Malade se fait plus présent dans les médias ces derniers temps. Objet du fameux portrait de la semaine de « 50Mn Inside », le natif du Blanc-Mesnil a notamment évoqué la situation actuelle dans le monde et en France. Avec un goût plutôt amer, aux relents de pessimisme…

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Il a popularisé un genre à lui tout seul auprès du grand public, et son parcours personnel semé d’embûches ne rend son succès que plus beau : à 46 ans, Grand Corps Malade a fait voyager des millions de francophones avec ses seuls mots, et il peut être fier de son parcours. Pour autant, Fabien Marsaud (son vrai nom, ndlr) n’est pas rassasié, la preuve avec son nouveau projet « Reflets ».

Grand Corps Malade avoue être inquiet pour l’avenir

Invité de « 50Mn Inside », l’artiste a évoqué cette actualité, mais également le contexte actuel très anxiogène en France et dans le monde en raison de la lourde actualité. Et pour lui, père de deux enfants de 13 ans et 10 ans, l’inquiétude règne :

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On vit dans un monde compliqué. Si je suis inquiet ? Oui. Pourtant, je ne suis pas quelqu’un qui m’inquiète trop. Et puis, je ne me projette pas trop sur l’avenir. Mais évidemment, on vit dans un monde très compliqué, des guerres partout. Évidemment, il y a l’enjeu climatique. Bien sûr que l’avenir est inquiétant.



Marqué par la situation actuelle, celui qui a triomphé avec Camille Lellouche à travers le morceau « Je t’aime » se sent presque coupable d’avoir sorti son album dans le timing de cette fin 2023 :

Je ne le vis pas très bien. Nous, on a sorti notre album dans un moment absolument catastrophique et c’est compliqué même de faire de la promo à ce moment-là. Parce qu’on se dit que c’est un peu dérisoire d’aller vendre ses petites chansons quand dans le monde il y a de tels drames.

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Malgré tout, l’artiste est conscient qu’il est important de ne pas se morfondre, et de mettre en valeur les distractions telles que la musique. Il conclut ainsi avec philosophie, semblant essayer lui-même de se convaincre :

Peut-être que c’est maintenant qu’on a besoin de chansons, qu’on a besoin d’espoir, qu’on a besoin de sourire, qu’on a besoin de culture et que la musique ça peut aussi amener un peu de sourires aux gens.

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Comme l’écrasante majorité des Français, Grand Corps Malade est préoccupé de la situation actuelle, et n’envisage pas franchement l’avenir avec sérénité. Une tendance qui dure depuis de nombreuses années, et qui donne le bourdon si on y pense trop. Alors mieux vaut tout de même profiter des plaisirs de la vie, à commencer par celui de la musique !

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