Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Présentateur du journal télévisé adoré par les Français pendant plus de trois décennies, Jean-Pierre Pernaut a succombé à une maladie dont il se pensait pourtant prémuni : le cancer du poumon. Il faut dire que le mari de Nathalie Marquay a fumé une quantité astronomique de cigarettes dans sa vie. Le chiffre fait d’ailleurs tourner la tête…
Le 2 mars 2022. C’est le jour funeste lors duquel Jean-Pierre Pernaut a rendu son dernier souffle, après un vaillant combat contre le cancer du poumon qui l’a emporté. À seulement 71 ans, et une petite année après sa retraite, le natif d’Amiens a été rattrapé par son addiction. Car malheureusement, c’est bien le terme qui convient.
La quantité dingue de cigarettes fumées par Jean-Pierre Pernaut
Invité de C8 quelques mois avant son décès, l’homme de médias se montrait lucide sur l’erreur qu’il a commise pendant toutes ses années. Pensant que la maladie ne touchait que les autres, il n’a toutefois jamais jugé bon de stopper la cigarette, ou même de réduire sa consommation excessive, qu’il a lui-même révélée :
C’est pour dire j’ai été très bête de continuer à fumer pendant 40 ans mes deux paquets par jour… On a toujours l’impression que ça ne peut arriver qu’aux autres, mais quand on m’a dit que j’avais un cancer des poumons, je me suis dit que finalement tous les gens qui m’avaient dit d’arrêter de fumer avaient raison. Il aurait fallu que j’arrête plus tôt.
Dans les colonnes de Gala, Nathalie Marquay confirmait la dose de deux paquets par jour avancée par Pernaut lui-même :
Il a mis des patchs, et il a arrêté du jour au lendemain après avoir fumé deux paquets par jour pendant 50 ans.
En faisant un peu de mathématiques, le calcul est vite fait. Deux paquets, c’est 40 cigarettes quotidiennes, soit 1.200 par mois, et 14.400 par an. Un tel rythme maintenu sur un demi-siècle abouti à un total faramineux de 720.000 cigarettes. Trop pour que les poumons de Jean-Pierre Pernaut résistent, lui qui avait fait le choix de révéler publiquement sa maladie.
utant dire que je suis malade, qu’on se soigne contre ça, et que les médecins ont fait des progrès gigantesques. Si on peut faire passer le message que l’arrêt du tabac, ce n’est pas une connerie, eh bien peut-être que ça sert à quelque chose.
Mais, hélas, il était déjà trop tard…
Jean-Pierre Pernaut a malheureusement creusé sa propre tombe avec cette consommation folle de cigarettes, qui a fini par précipiter sa chute. Espérons seulement que son funeste destin serve de leçon aux générations suivantes, afin de ne pas commettre les mêmes écueils…