Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Si aujourd’hui Draymond Green occupe le rôle de grand méchant en NBA, on est bien loin de ce qui existait dans les années 90′. Vernon Maxwell méritait totalement son surnom de « Mad Max », la preuve avec cette anecdote folle sur son passage à Seattle.
Dans la NBA actuelle, les bad boys n’existent plus réellement. Si certains joueurs tentent de s’approprier le rôle de méchants, comme Draymond Green, Trae Young ou encore Dillon Brooks, on est bien loin de ce qui pouvait se faire dans les années 90′. À l’époque les vilains étaient de vrais bagarreurs, la preuve avec cette séquence méconnue de « Mad Max » Vernon Maxwell. Oui, il est bien parti se battre en tribunes.
times sure have changed. CJ McCollum getting a flagrant foul for *that* reminds me of when Vernon Maxwell walked into the crowd, fought a fan, and just went back to the bench for the timeout huddle like nothing happened. pic.twitter.com/MwVAdV3D94
— Rob Perez (@WorldWideWob) May 25, 2021
La folle histoire de Vernon Maxwell et Gary Payton
Aujourd’hui encore, Vernon Maxwell prend du plaisir dans son rôle de grand méchant du microcosme NBA, et il a notamment pris l’habitude de se moquer des fans du Jazz, franchise qu’il déteste depuis des années. Mais attention, il savait aussi pousser le bouchon avec ses propres coéquipiers, la preuve avec cette anecdote folle sur son passage à Seattle en 1999.
À l’entrainement, Shammond Williams et moi avions l’habitude de détruire Gary Payton et Brent Barry. Shammond passait sa vie à la salle pour s’entrainer, c’était un rookie. Il ne buvait pas, fumait pas, moi je faisais tout. J’ai voulu le prendre sous mon aile et m’occuper de tout parce qu’il n’avait pas encore l’argent. Bref, dans ma vie, jamais un blanc n’a pu défendre sur moi, donc je voyais le duel avec Brent Barry comme un manque de respect.
Un jour on les tuait sur le terrain, et Gary Payton s’est énervé, il a commencé à mal parler. Tout le monde le connait, il aime ça, mais moi aussi. Sur une action, Shammond était collé à lui, et il lui a envoyé un énorme coup de coude dans le visage, il lui a ouvert la lèvre, il saignait du nez… Comme c’était un rookie, il ne voulait pas se battre. C’est là que je me suis énervé.
Je lui ai demandé de me faire la même chose, je voulais me venger. À ce moment j’ai vu que Gary Payton n’était vraiment pas sûr de ce qu’il faisait. Il bégayait. Je lui ai promis devant dieu que s’il osait me toucher j’allais l’exploser devant tout le monde. Juste me toucher. Dès que j’ai senti sa main sur moi, j’ai jeté le ballon et j’ai commencé à me battre.
La NBA des années 90′ était tellement différente de ce qu’elle est aujourd’hui. À l’époque, il n’était pas rare pour des coéquipiers de se battre, il n’y avait ni réseaux sociaux, ni caméras dans la salle pour faire circuler ces images…