À 64 ans, les révélations atroces de Vincent Lagaf : « Mon père fermait la porte, et…

Vincent Lagaf
TF1 (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Animateur très apprécié des Français pendant plus de 30 ans, Vincent Lagaf est surtout connu pour sa bonne humeur communicative et son sens de la répartie. Mais derrière son sourire et ses boutades, la star du PAF a connu une enfance très difficile, marquée par des violences physiques. Son récit fait d’ailleurs froid dans le dos…

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Avec son timbre de voix si particulier, sa manière d’occuper l’espace et cette gouaille héritée de son passé en tant que « GO » au Club Med, Vincent Lagaf donne l’impression que la vie est un long fleuve tranquille. Pourtant, c’est tout l’inverse. Abandonné par sa mère alors qu’il avait 6 mois, le natif de Bernay a été placé à l’assistance publique, avant d’être recueilli par des parents adoptifs.

Vincent Lagaf s’ouvre sur les sévices de son père envers lui

Le problème ? Le couple en question ne l’a jamais aimé. Pire, la situation a rapidement tourné à l’enfer pour l’emblématique animateur du « Bigdil », qui s’est retrouvé exposé à de grands épisodes de violence. Lors de l’émission « Un dimanche à la campagne », traditionnellement propice aux confessions, il s’est ainsi livré comme jamais auparavant :

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J’étais une catastrophe à l’école. Les devoirs à la maison, c’était sous la menace. À chaque mauvaise note, je prenais une fessée. Et je ne parle pas d’une seule tape sur le cLe vendredi soir, mon père fermait la porte du salon pour ne pas que ma soeur entende, et il me mettait une tape sur le c… par mauvaise note.



Mais j’avais 4 ou 5 mauvaises notes par jour. Donc parfois je me prenais des branlées à 15-20 claques sur le c… Bam ! Et ça appuyait, ça claquait… Il n’y avait pas d’échange avec mes parents. Je n’avais pas envie de leur donner satisfaction. Dès qu’une chose n’allait pas, je me prenais une claque derrière la tête.

Je me considère pas enfant battu ou martyrisé, mon père avait pour habitude de s’exprimer d’une manière virilement tactile. Tout sonnait faux chez eux, même leur amour pour leurs enfants

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Fort heureusement, pour se consoler, Lagaf a réussi à renouer avec sa mère biologique, ce qui lui a fait beaucoup de bien. Il confiait ainsi à TF1 au printemps :

Avec ma femme, on a sonné à sa porte. Elle m’a remballé en me disant qu’elle me reconnaissait, mais qu’elle ne voulait pas me voir. J’ai insisté. Au téléphone, elle a compris que je n’étais pas juste Lagaf’, que j’étais son premier fils. Elle m’a alors donné rendez-vous dans un café, parce qu’elle ne voulait pas que son mari sache.

Elle ne m’a pas abandonné, elle m’a confié. Elle n’avait pas les moyens de m’offrir la vie qu’elle aurait voulue pour son enfant. C’est une preuve d’amour énorme. Quant à mon père biologique, il était marié, il a voulu me faire partir, mais je me suis accroché. Elle m’a gardé, mais lui s’est fait la malle.

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Issu d’une enfance particulièrement tourmentée, entre abandon, incompréhension et violence, Lagaf s’est accroché pour devenir l’une des stars les plus en vue de la télévision pendant de longues années. Une persévérance qui mérite d’être saluée, et qui permet de rappeler que le numéro 119 doit être composé urgemment pour tout enfant en situation de danger ou de maltraitance.

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