Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
De nouveau coéquipiers dans les rangs des 76ers, Patrick Beverley et Nicolas Batum s’étaient déjà côtoyés aux Clippers… mais pas que. Le teigneux meneur est en effet récemment revenu sur leur première rencontre, alors que le Français n’avait que 18 ans.
Deux ans plus tard, les voilà de nouveau réunis sous les mêmes couleurs. Coéquipiers aux Clippers lors de la saison 2020-21, Nicolas Batum et Patrick Beverley se sont récemment retrouvés à Philadelphie. Une réunion qui porte pour l’instant ses fruits, puisque la franchise affiche quatre victoires en autant de rencontres disputées avec l’ailier français dans sa rotation. De quoi réjouir un peu plus son partenaire.
L’anecdote géniale de Pat Beverley sur Nicolas Batum
Bien accueilli par les 76ers après son trade, Batum a particulièrement pu compter sur Beverley pour s’intégrer dans sa nouvelle équipe. Le meneur vétéran s’était en effet fendu d’un discours des plus chaleureux et flatteurs à son égard suite à son premier match sous les couleurs de Philly. Il est par ailleurs revenu ces dernières heures sur ces premiers pas réussis du capitaine des Bleus dans son podcast :
Je pense que ce n’est que le point de départ pour lui. Il est grand, c’est un excellent passeur. Un excellent shooteur aussi, avec de bonnes mains. En tant que défenseur, vous n’avez forcément pas besoin d’être fort physiquement. Vous pouvez simplement être intelligent et avoir des prises de décision rapides. C’est comme ça que le basket doit être joué.
Autant de qualités qu’a toujours présentées Batman et dont Pat Bev a bien failli être victime… en juillet 2007. Alors respectivement âgés de 18 ans et 19 ans, les deux hommes s’étaient affrontés lors de la Coupe du Monde U19 organisée en Serbie. Un souvenir que n’a pas oublié l’Américain, qui révèle cependant que leurs discussions s’étaient révélées assez brèves :
Il faut savoir que Nico et moi, on se connait depuis qu’on a 19 ans. Maintenant, on a tous les deux 35 ans. Je jouais pour l’équipe U19 des États-Unis et pour défier la Serbie en finale, on devait battre la France. Ça s’est fini en prolongation et on a gagné d’un point. À l’époque, il ne parlait pas très bien anglais. Maintenant, son anglais est excellent. C’est mon gars.
Un an avant la Draft 2008 et son arrivée en NBA, Nicolas Batum ne pouvait pas vraiment être considéré comme bilingue. C’est en tout cas ce qu’affirme Patrick Beverley, qui peut désormais échanger beaucoup plus facilement avec lui aux 76ers.