Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
Vainqueurs d’un titre côte à côte, LeBron James et Anthony Davis n’ont toutefois plus rencontré le succès ensemble depuis 2020. Et cela ne devrait pas s’arranger cette saison selon un ancien, qui a affirmé connaitre le souci récalcitrant entre les deux hommes.
Au sortir de leur première saison commune, ils pouvaient avoir le sourire et nourrir de grandes ambitions. Après tout, LeBron James et Anthony Davis ont immédiatement remporté un titre après s’être réunis aux Lakers. Or, depuis, leur collaboration s’est révélée beaucoup moins fructueuse, eux qui n’ont plus accédé aux Finales depuis leur sacre de 2020. Reste à savoir s’ils y parviendront dans les mois à venir.
Un ancien pointe du doigt la relation entre LeBron et Davis
Toujours aussi affamés qu’à l’entame de leur alliance, LeBron et Davis vivent cependant un début de saison compliqué. Les Lakers n’affichent qu’un bilan de 3 victoires pour 3 défaites et doivent encore compter sur les exploits du King. Peut-être même trop, à en croire d’hallucinants chiffres sortis récemment. Face à ce constat, Gilbert Arenas a livré un constat cinglant pour les Purple & Gold dans sa Gil’s Arena :
D’Lo et tous les autres doivent élever leur niveau, parce qu’il faut être taré pour penser vraiment qu’un joueur de 38 ans peut être l’option n°1 d’une équipe. Que ce soit le coaching staff ou la franchise toute entière, ils ne peuvent pas croire ça. Il faut le voir comme une 3ème option et faire des moves en fonction. Genre, « On a AD et on doit l’associer à quelqu’un d’autre. » Oubliez le nom de LeBron.
Ainsi, c’est bel et bien le Unibrow qui devrait se mettre sur le devant de la scène et entrainer dans son sillage le reste de l’équipe. Cependant, un facteur l’en empêcherait selon Arenas :
Il admire trop LeBron. C’est ça le problème. Il le vénère trop pour lui prendre les clés du camion alors que c’est ce qu’il devrait faire.
Réfléchissez-y : quand il y a eu deux stars dans une seule et même équipe, aucune n’a jamais donné les clés à l’autre. L’autre les lui a simplement prises. Quand est-ce que Shaq a donné les clés à Kobe ? Jamais ! Il ne les lui a jamais données. C’est Kobe qui les lui a prises et qui a dit, « Eh, elles sont à moi maintenant. » C’est une question de mentalité. Le respect ne devrait pas entrer là-dedans.
Appelé à enfiler le costume de leader depuis son arrivée à Los Angeles, AD ne semble toujours pas avoir rempli cette mission. Tout du moins pas sur le plan offensif, où il lui arrive encore régulièrement d’être snobé par ses coéquipiers sur de longues séquences. Pour Arenas, il aurait donc tout intérêt à s’affirmer davantage pour le bien de son équipe et de LBJ, dont l’âge le condamnerait pour sa part à se mettre en retrait.
Si son entente avec LeBron James n’a jamais paru se dégrader en quatre ans, Anthony Davis devrait toutefois prendre le risque de lui piquer les commandes du vaisseau des Lakers. Un processus inévitable aux yeux de Gilbert Arenas pour retrouver les sommets.