Avant d’arriver au sommet et d’être à la tête de certaines des meilleures équipes de l’histoire, Michael Jordan a du composer avec des coéquipiers assez peu sérieux. C’est ce que vient d’expliquer Gilbert Arenas avec un exemple criant.
Quand les spécialistes parlent de Michael Jordan et de sa carrière, ils n’évoquent généralement que les années 90′, décennie durant laquelle l’arrière s’est imposé comme l’un des meilleurs joueurs de tous les temps. Il a remporté toutes ses bagues entre 1991 et 1998, 4 de ses 5 titres de MVP, mais aussi la plus belle médaille d’or de l’histoire du basket international.
Mais avant son ascension au sommet, le légendaire n°23 était un jeune talent assez décrié dans le microcosme NBA en raison de son supposé individualisme. Par exemple, en 1987, alors qu’il tournait à 37 points de moyenne sur la saison régulière, il n’a pas pu empêcher le sweep des siens au premier tour des playoffs. Pour certains, il n’était qu’un soliste qui pensait plus à ses stats qu’à la victoire.
Gilbert Arenas vole au secours de Michael Jordan
C’est d’ailleurs une position relayée par Scottie Pippen ces derniers temps, lui qui affirme clairement qu’avant son arrivée dans l’Illinois, Michael Jordan était un mauvais leader et un mauvais coéquipier. Mais pour Gilbert Arenas ce procès n’aurait pas lieu d’être, puisque le héros de toute une génération n’avait pas d’autre choix que de jouer pour lui. Il s’est exprimé dans son podcast.
Scottie Pippen disait que Michael Jordan était un mauvais coéquipier avant son arrivée aux Bulls. Mais comment il peut savoir s’il n’était pas encore dans l’équipe ?! Il ne sait pas ce que Michael Jordan faisait au quotidien, son éthique de travail, et surtout il ne sait pas ce que les autres dans l’équipe faisaient ! Comment il peut le qualifier de mauvais coéquipier ?
À l’époque 6 joueurs des Bulls devaient fumer du crack dans une chambre avant les matchs, c’est eux les mauvais coéquipiers ? Ou c’est celui qui travaillait tous les jours et qui faisait en sorte de ne pas passer le ballon à ces drogués ? Qui est le méchant dans l’histoire ? Si moi je prends 1.000 tirs par jour à l’entrainement quand toi tu vas faire la fête, tu dois expliquer à tout le monde pourquoi je ne te fais pas la passe.
Pour Gilbert Arenas, il est impossible d’en vouloir à Michael Jordan car il n’était pas individualiste par plaisir. De nombreuses anecdotes expliquent que les Bulls des années 80′ n’étaient pas les plus sérieux en dehors du terrain, et le n°23 ne voulait simplement pas faire la passe à des coéquipiers qui préféraient se droguer et faire la fête que progresser.
Peut-on en vouloir à Michael Jordan d’avoir joué seul quand on sait que ses anciens coéquipiers n’étaient pas sérieux ? Pour Gilbert Arenas, il avait presque raison de jouer pour lui et d’ignorer les joueurs qui pensaient à la fête plus qu’au terrain.