Bien que toujours membre de l’effectif des 76ers, James Harden a clairement fait part de sa volonté de quitter la franchise au plus vite. Une situation qui n’a pas vraiment de quoi surprendre Doc Rivers, qui s’est exprimé cash sur ce feuilleton ces dernières heures.
Démis de ses fonctions le 16 mai dernier, soit deux jours seulement après l’élimination face aux Celtics, il regarde aujourd’hui ce bras de fer de loin. Doc Rivers n’a en effet pas survécu aux derniers playoffs ratés de Philadelphie et peut donc tranquillement observer le drama qui entoure James Harden. Invité de NBA Today ce mercredi, l’entraineur s’est dans un premier temps épanché sur ses rapports avec le Barbu :
Notre relation ? Elle n’était ni mauvaise, ni bonne. Plutôt neutre. Ce qui compte, c’est que c’était une relation basée sur l’honnêteté. J’ai toujours été honnête avec lui. J’estime qu’il faut jouer d’une certaine façon pour gagner et je n’ai jamais fait de compromis là-dessus. Tout comme je n’en ferai jamais. Mais on a toujours communiqué quand il le fallait. Donc de ce point de vue-là, ça se passait assez bien.
Le point de rupture entre Harden et les 76ers selon Doc Rivers
S’il affirme donc ne jamais avoir eu de gros problèmes avec Harden, Rivers ne peut pas en dire autant des dirigeants des 76ers. Ces derniers font en effet face aux caprices de leur star, déterminée à rejoindre aussi rapidement que possible les Clippers. Or, ils ne comptent pas lui faciliter la tâche. Pour le Doc, cette bataille se voulait inévitable suite au choix inattendu réalisé par le MVP 2018 au début de l’intersaison :
“I don’t know if I saw it coming. … Once you saw James opt-in, you knew there was trouble in paradise.”
— NBA on ESPN (@ESPNNBA) October 11, 2023
Doc on James Harden’s trade request. pic.twitter.com/VXDf1JXIgl
Je ne sais pas si je l’ai vu venir parce que je pensais qu’ils allaient réussir à régler tout ça. Mais quand James a décidé d’honorer sa dernière année de contrat, on savait qu’il y allait avoir de l’eau dans le gaz. Ça se sentait. Je pense qu’il croyait qu’on allait s’occuper de lui tôt ou tard. Ça n’a pas été fait et ça l’a agacé. De leur côté, les Sixers donnent la priorité au collectif et à l’avenir dans leurs décisions.
Tout ça pour dire que c’est une situation délicate et que je serais surpris que ça se termine autrement que par un trade.
Visiblement tout sauf pressés, Daryl Morey et ses adjoints ont cependant encore deux semaines pour régler ce dossier avant le premier match de la saison, face aux Bucks.
En obligeant sa franchise à le trader plutôt que devenir agent libre, James Harden aurait contribué au conflit actuel selon Doc Rivers. Ne lui reste plus qu’à espérer que tout cela lui permettra malgré tout d’obtenir ce qu’il désire, à savoir un trade.