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Depuis quelques années déjà, l’ASVEL et Monaco se livrent une belle rivalité dans le championnat de France. Mais la saison passée, le club de la Principauté semble avoir pris une avance considérable, et le président Tony Parker vient d’en parler.
La suprématie de l’ASVEL est officiellement terminée dans le championnat de France… Entre 2018 et 2022 pourtant, les hommes du président Tony Parker ont enchainé trois titres avec une facilité relative, et la seule chose qui a réussi à se mettre sur leur route s’appelle COVID. Certains fans déploraient d’ailleurs cette domination trop importante et ce manque de suspense.
Et puis l’été dernier, après des échecs répétés, Monaco a décidé de concurrencer sérieusement le club rhodanien avec un recrutement XXL. Ils leur ont notamment chipé Elie Okobo pour former un duo terrifiant avec Mike James, et les résultats ont été immédiats. Non seulement le club de la Principauté a remporté son premier titre domestique, mais il s’est en plus fait une place sur le podium de l’EuroLeague !
Tony Parker cash sur Monaco
Si les dynamiques se sont sérieusement inversées au cours des 12 derniers mois, Tony Parker semble toujours percevoir une rivalité avec Monaco. C’est en tout cas ce qu’il a expliqué sur le plateau de son excellente émission sur la chaine 100% basket Skweek. Et peu importent les résultats, il voit la chose comme un vrai argument pour le championnat de France.
Pour moi, ASVEL / Monaco c’est devenu un classique du basket français. Mais pour arriver au niveau d’un Pau / Limoges il faut encore quelques bagarres. On en a déjà pas mal, et notamment en 2022, dans ce qui sont pour moi les meilleures finales du basket français. Le match 5 était incroyable. On a joué 3 finales de dingue contre eux, et malheureusement l’année dernière, nous n’avons pas fait notre part du travail.
Ils nous ont mis des bonnes branlées en nous battant 5 fois sur la saison, dont une fois en finale de Coupe de France. J’avais loué un bateau en cas de victoire, avec un orchestre, je voulais marquer le coup pour les sponsors et les joueurs. J’ai passé la soirée assis, dégouté, parce que les garçons et les filles ont largement perdu. Mais ce qui est important, c’est que c’est bien d’avoir des locomotives pour attirer les droits télé.
Tony Parker considère la rivalité entre son club et Monaco comme le nouveau classique du championnat de France, et il n’a pas forcément tort. Le problème c’est que l’écart semble se creuser de plus en plus et qu’il va devoir redoubler d’efforts pour maintenir la rivalité. Avec des affiches plus serrées, les droits n’en seront que plus importants.
Tony Parker voit la rivalité entre l’ASVEL et Monaco d’un bon oeil pour l’attractivité du championnat, mais il va devoir faire quelques changements dans son club pour la maintenir. Les fans ne demandent que ça !
