puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Bien qu’inséparables durant sept saisons, Kawhi Leonard et Gregg Popovich n’ont pas toujours entretenu des rapports très cordiaux aux Spurs. Le mythique entraineur n’hésitait pas à s’en prendre à son joueur, y compris lors d’une folle séquence en 2016.
Arrivé dans un relatif anonymat à San Antonio, il y a rapidement découvert l’exigence du maitre des lieux. Drafté par les Spurs en 2011, Kawhi Leonard a tout de suite dû composer avec les grandes attentes de la franchise et de son gourou, à savoir Gregg Popovich. Une arrivée en NBA certes délicate pour un joueur de 20 ans seulement, mais qui ne l’a pas empêché de réaliser une intégration éclair dans ce nouveau système.
Titularisé à 39 reprises sur sa saison rookie, The Klaw a progressivement pris encore plus d’importance dans la rotation. Ce, avant de remporter un titre de MVP des Finales dès 2014, puis de s’imposer comme la principale star de l’équipe par la suite. Un processus qui n’a cependant pas toujours été accompagné d’une bonne entente avec son coach, ce qui l’aurait d’ailleurs conduit à prendre son envol en 2018.
La sortie lunaire de Gregg Popovich pour Kawhi Leonard
À l’entame de la saison 2016-17, tandis que Tim Duncan venait de prendre sa retraite et que Tony Parker et Manu Ginobili n’en étaient plus très loin, Kawhi possédait les clés du camion Spurs. À ce titre, Popovich se montrait particulièrement pointilleux avec lui. Une sévérité qui s’est notamment retranscrite lors d’un match à Sacramento, durant lequel le légendaire tacticien a sèchement reproché un choix de sa star :
LEAKED Audio Of Kawhi Leonard & Greg Popovich Arguing In 2016👀:
— LegendZ (@legendz_nba) October 3, 2023
Pop: “Look at the court. He’s wide a** open, throw the damn ball!
Kawhi: “Who?”
Pop: “Good God, the white guy!”
Also, you can see Ime Udoka laughing on the bench as an assistant coach😂 pic.twitter.com/q8SOASRKe5
Gregg Popovich : Regarde autour de toi ! Bordel, il est grand ouvert, passe le foutu ballon !
Kawhi Leonard : À qui ?
Gregg Popovich : Au blanc bec, bon Dieu !
Par « blanc bec », comprenez Davis Bertans, qui attendait comme à son habitude de recevoir l’offrande d’un de ses coéquipiers derrière la ligne à 3pts.
Toutefois, le fait que Coach Pop’ qualifiait à ce moment-là le Letton d’ouvert peut être remis en cause. En effet, DeMarcus Cousins semblait en mesure d’intercepter une éventuelle passe de Kawhi si cette dernière avait eu lieu. Cette séquence n’a quoi qu’il en soit pas empêché la victoire relativement facile des Texans (105-110) et a au moins eu le mérite de beaucoup amuser Ime Udoka, à l’époque simple assistant.
Même lorsque les Spurs menaient largement au score dans un match a priori abordable, Gregg Popovich ne relâchait pas son étreinte sur Kawhi Leonard. Parfois de manière un peu exagérée, comme sur cette action impliquant le « blanc bec » Davis Bertans.
