puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Au sortir d’une première campagne délicate avec les Timberwolves et d’un Mondial aux allures de cauchemar, Rudy Gobert espère retrouver le sourire en NBA. Pour cela, il devra impérativement suivre un mode opératoire bien précis selon un média US.
À 31 ans seulement, difficile de croire que les derniers mois marquent le début de son déclin. Rudy Gobert semble en effet avoir encore quelques années devant lui avant de voir ses qualités physiques progressivement décliner. À ce titre, il compte bien rebondir après une Coupe du Monde ratée avec l’équipe de France ainsi que des premiers pas plus qu’hésitants sous les couleurs des Timberwolves.
La clé du retour en grâce de Rudy Gobert en NBA connue ?
Envoyé dans le Minnesota en échange d’un énorme package durant l’été 2022, Gobert n’est pas parvenu à se montrer à la hauteur de l’investissement concédé par ses nouveaux dirigeants. Or, il a clairement fait part de ses grandes ambitions à l’aube de sa seconde saison au sein de la franchise. Il faudra bien tout cela pour effacer la mauvaise impression qu’il a laissée jusqu’ici, résumée par Brett Siegel de Clutchpoints :
La plupart des soucis des Timberwolves l’an dernier étaient liés à la blessure de Towns, mais ils doivent aussi espérer que Gobert sera meilleur. Réputé comme l’un des meilleurs pivots défensifs de la ligue, le big man français a vécu une première saison difficile dans sa nouvelle équipe. Défensivement, son ratio de contres a significativement diminué et Naz Reid a paru meilleur que lui à plusieurs occasions.
Jugé trop discret offensivement pas certains, Gobzilla a surtout déçu de l’autre côté du terrain. Sa moyenne de 1.4 contre par match représentait ainsi la plus faible depuis sa saison rookie. Ce, alors que les Wolves l’avaient avant tout recruté pour ses qualités de protecteur de cercle. Pour Siegel, l’objectif du Français parait donc évident à l’orée de la reprise, à savoir retrouver son éclat caractéristique dans le domaine :
Plutôt qu’essayer de réinventer son jeu pour s’adapter à ce que les équipes NBA attendent désormais de leur pivot, Gobert doit simplement jouer sur ses points forts. Il a toujours été une énorme menace sur alley-oop et peut provoquer de sacrés dommages sur pick-and-roll avec (Mike) Conley et (Anthony) Edwards. La part de responsabilité ne revient cependant pas qu’au joueur, mais aussi à sa franchise.
Chris Finch et son staff doivent mettre Gobert dans de meilleures conditions pour qu’il réussisse et lui permettre d’être un rebondeur d’élite des deux côtés du terrain. S’il impacte le jeu offensivement et parvient à scorer, génial. Sinon, les Timberwolves doivent s’assurer que ce sera le cas défensivement. Compte tenu de leurs limites offensives, ils devront performer en défense pour être une menace en playoffs.
Après une première saison durant laquelle il n’a pas su répondre aux grandes attentes placées en lui, Rudy Gobert sait donc ce qui lui reste à faire. Pour aider les Wolves, il devra nécessairement redevenir l’épouvantail défensif qu’il a toujours incarné en NBA !
