Disparu des écrans de télévision depuis de longues années après avoir été l’un des visages marquants du PAF à la fin du 20ème siècle, Philippe Risoli revient sur le devant de la scène pour promouvoir son livre, « Dites bien à mon fils que je l’aime ». Lors d’une émission pour promouvoir son bouquin, l’Italien d’origine a d’ailleurs révélé une lourde addiction, qu’il a heureusement vaincue.
Les années 1990 étaient les siennes. Aux commandes du « Millionnaire » et du « Juste Prix » sur TF1, Philippe Risoli a longtemps été l’une des stars incontournables de TF1, suivi quotidiennement par des millions de téléspectateurs. Évincé de la Une sans ménagement à l’été 2001, ce qu’il n’a toujours pas digéré, le natif de Saint-Ouen a ensuite multiplié les projets… et pris une grosse décision personnelle.
Philippe Risoli cash sur les conséquences de ses années de fumeur
En 2004, alors qu’il vivait la fameuse « traversée du désert » que tant de personnalités publiques ont connu au fil des années, Risoli a décidé de mettre fin à son addiction à la cigarette. Il faut dire que l’homme de médias fumait alors jusqu’à deux paquets par jour, ce qui le classe parmi les très gros consommateurs. Invité de Jordan De Luxe tout récemment, il a été transparent sur le sujet :
On ne peut pas dire que c’est simple. Mais moi, je me suis dit qu’il fallait que j’arrête. Pas pour des questions de santé, parce que j’étais en pleine forme, et là au moment où je vous parle, je vais très bien ! Mais parce qu’en 2004, c’est le moment où apparaissent toutes les interdictions. Le premier vol Air France sans pouvoir fumer, et tout ça quoi. Et je me suis dit que ça n’allait pas pouvoir le faire. Donc je me suis décidé à arrêter, et j’ai arrêté d’un coup net.
Une sage décision, qui a toutefois eu une conséquence classique : la prise de poids immédiate qui s’en est suivie. Pour compenser l’arrêt de la clope, celui qui a également officié sur RTL et Sud Radio s’est réfugié dans la nourriture. Avec de grosses conséquences :
Je n’avais pas trop de boulot à ce moment-là, et pendant deux mois je restais chez moi, je ne faisais plus de sport, et puis je m’achetais une barre de chocolat par ci, une barre de chocolat par là… Et on ne se rend pas compte mais 500 grammes, plus 500 grammes… On prend du poids. J’ai pris 15 kilos, facile.
C’est pour cette raison que le Philippe Risoli maigre et longiligne des années 1990 a laissé place à une version nettement plus cossue lors de ses apparitions récentes pour promouvoir « Dites bien à mon fils que je l’aime ». Une situation qui ne le gêne pas vraiment, et avec laquelle il est plutôt à l’aise :
Le problème c’est que moi j’ai toujours été mince tout le temps, je pouvais manger ce que je voulais et je ne prenais pas un gramme. Après l’arrêt de la cigarette, je passais devant une pâtisserie et je prennais deux kilos tu vois. Là, je suis en train de me remettre tranquillement au sport, j’ai trop de ventre, mais ça fait parti aussi de ma nouvelle personnalité !
Maigre et addict à la cigarette, ou plus costaud mais non-fumeur : Philippe Risoli a fait son choix, et voilà maintenant près de 20 ans qu’il l’assume pleinement. Si on ne peut pas lui reprocher d’être bon vivant, on peut en tout cas le féliciter d’avoir rejoint les millions de Français qui disent non au tabac.