NBA – JJ Redick sans détour sur Evan Fournier : « C’est un très bon joueur, mais…

Parmi les analystes les plus appréciés de la sphère NBA ces derniers temps, JJ Redick a beaucoup abordé le sujet du basket-ball pratiqué en système FIBA depuis la fin du Mondial. Plus récemment, il s’est d’ailleurs servi du cas d’un certain Evan Fournier pour dresser une analogie des plus intéressantes.

Ces championnats du Monde, on risque d’en parler encore un bon moment. Deux nations pourtant parmi les favoris ont ainsi signé un échec retentissant : l’Équipe de France et Team USA. Les premiers n’ont pas dépassé le stade des phases de poule, tandis que les Américains ont certes atteint le dernier carré de la compétition mais ont terminé au pied du podium, comme il y a quatre ans déjà. Pas bien glorieux…

Alors que Noah Lyles avait déchaîné la toile avec ses propos sur la NBA et sa conception des champions du monde au début du tournoi, les réactions arrogantes de certaines stars leurs sont revenues en pleine figure avec cette 4e place. Sans surprise, les joueurs US envoyés aux Philippines n’ont pas été épargnés par la critique suite au fiasco. Il faut dire que nombre d’entre eux n’ont pas été à la hauteur…

La nouvelle analyse géniale de JJ Redick sur la FIBA

Plus récemment, l’ancien ailier Rudy Gay affirmait que contrairement aux joueurs sélectionnés par Team USA, ceux des autres nations étaient littéralement prêts à se tuer en compétition FIBA et pas seulement lors des Jeux Olympiques. Un discours très similaire à celui que JJ Redick a adopté sur son podcast The Old Man & the Three, l’ex-shooteur se servant entre autres d’Evan Fournier pour étayer ses propos :

J’ai vu le débat sur Twitter à propos des joueurs américains qui participaient à la Coupe du Monde. Quand des joueurs non-Américains jouent pour leur équipe nationale, ils deviennent Michael Jordan. Pensez à… Luis Scola. C’est un très bon joueur NBA, mais il était incroyable quand il jouait pour l’Argentine. Evan Fournier, c’est un très bon joueur NBA depuis plusieurs années, mais lors des précédentes Coupes du Monde et aux Jeux Olympiques, c’était Michael Jordan !

Patty Mills ( avec l’Australie, ndlr) nous a tués à plusieurs reprises dans le passé. Dennis Schröder cette année… Prenons aussi l’Espagne. Rudy Fernandez, c’était un solide joueur en NBA. Juan Carlos Navarro n’a joué ici qu’un an lors de ma première année et a tourné à 11 points de moyenne pour Memphis. Lorsqu’il jouait pour l’Espagne, il devenait Michael Jordan, bordel !

Voilà pourquoi je trouve ridicule de critiquer nos joueurs. Vous avez un rôle aux Knicks ou aux Pacers, et quel que soit le rôle, vous êtes une star. On joue pour vous, vous avez le ballon en main… En équipe nationale, on vous demande de vous sacrifier. Passons au cas inverse : vous êtes meneur remplaçant en NBA et en équipe nationale, tous les systèmes sont pour vous. Forcément, on est plus motivé par ce rôle.

Evan Fournier, Patty Mills, Dennis Schröder : tous ces joueurs sont globalement considérés comme de bons éléments en NBA, mais on est loin d’en faire des stars. Paradoxalement, ce sont souvent des profils de ce genre qui tire le mieux leur épingle du jeu en compétition FIBA. À méditer pour Team USA avant les JO de Paris…