puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Considéré par beaucoup comme le plus grand boxeur de tous les temps, Mohamed Ali n’a cependant pas remporté son combat contre la maladie de Parkinson. Maladie dont il attribuait l’origine… à Dieu, qui avait selon lui un objectif bien précis le concernant.
Avec 56 victoires remportées en 61 combats chez les professionnels, il présente l’un des plus beaux bilans de toute l’histoire de la boxe. Champion du monde des poids lourds WBA et WBC à de multiples reprises, Mohamed Ali a fait plus que marquer une génération tout entière. Aujourd’hui encore, il reste en effet mentionné parmi les plus grands combattants, voire sportifs all-time. Et même parfois comme le plus grand.
La sortie légendaire de Mohamed Ali sur Parkinson
Modèle de nombreuses stars de la boxe et d’une multitude d’athlètes divers au fil des ans, Ali a cependant signé une fin de carrière pour le moins délicate. Vaincu sur trois de ses quatre derniers combats, il a notamment été battu par Larry Holmes en octobre 1980. Une défaite qui aurait contribué pour certains à l’apparition de son syndrome de Parkinson, devenu de plus en plus visible par la suite :
July 19, 1996: Muhammad Ali lit the Olympic torch in Atlanta 25 years ago 🔥🥊 pic.twitter.com/vUJx9KImR1
— World Boxing Council (@WBCBoxing) July 19, 2021
Choisi comme ultime porteur de la flamme olympique en marge des JO 1996 d’Atlanta, le « People’s Champion » affichait alors d’évidents symptômes de la maladie. Maladie qui l’a suivi jusqu’au 3 juin 2016, date de sa disparition. Or, contrairement à d’autres, il n’avait pas forcément pour habitude de s’en plaindre. Bien au contraire. Dans une interview de 1987 sur l’Islam, il livrait ainsi les propos suivants :
Dieu m’a donné le syndrome de Parkinson pour me montrer que je ne suis qu’un homme comme les autres. Pour me montrer que j’ai des faiblesses comme n’importe qui d’autre. C’est tout ce que je suis : un homme.
Converti à l’Islam des années plus tôt, Ali se montrait très croyant et considérait donc l’origine de ses tremblements comme divine.
Un bon moyen selon lui de le faire redescendre du piédestal sur lequel d’innombrables observateurs l’avaient constamment placé jusqu’ici. En effet, malgré ses talents indiscutables dans le ring, il n’en restait pas moins vulnérable et a pu le vérifier par ce biais. Devenu figure de proue de la recherche liée à Parkinson, il en reste encore l’un des principaux symboles de nos jours.
Plutôt que se morfondre sur son sort ou en vouloir au destin, Mohamed Ali se montrait presque reconnaissant envers Dieu pour lui avoir « donné » la maladie de Parkinson. Un discours rempli d’humilité qui résume bien sa personnalité unique.
