Dans les vestiaires NBA, les entraineurs et le staff sont censés assurer une bonne ambiance de travail et créer des liens avec les joueurs… Mais tous n’ont pas eu le mémo, la preuve avec cette anecdote totalement dingue.
Les altercations font partie de la vie du vestiaire dans le sport de haut niveau et plus particulièrement en NBA. Les équipes jouent au minimum 82 matchs pendant la saison, plus pour ceux qui ont la chance d’aller en playoffs, les occasions de se prendre la tête sont donc nombreuses. Une rotation ratée, une passe ignorée ou encore un manque de communication peuvent avoir des conséquences physiques.
Alors qu’ils disputaient une rencontre décisive dans la course à la postseason avec les Timberwolves, Rudy Gobert et son coéquipier Kyle Anderson en sont par exemple venus aux mains pendant un temps mort, preuve que les frustrations peuvent éclater à n’importe quel moment. Leur entraineur est revenu sur cet épisode et a expliqué que la confrontation était parfois nécessaire pour avoir un groupe sain.
La folie de Charles Oakley à Charlotte
Le problème, c’est quand l’entraineur est celui qui provoque les joueurs et qui est prêt à en découdre devant tout le monde. C’était visiblement le cas de l’explosif Charles Oakley lors de son passage à Charlotte. Dans son podcast, Stephen Jackson a expliqué comment l’ancien coéquipier de Michael Jordan avait failli arracher la tête à la star de son équipe pour une sombre affaire de serviette :
Charles Oakley a failli se battre avec Gerald Wallace quand il entrainait à Charlotte. Lui et les autres assistants essayaient de changer la culture dans la franchise. Ils voulaient qu’on ait une mentalité de vainqueurs. Donc pendant les matchs, Gerald aimait se mettre une serviette sur la tête pour éviter d’abimer ses dreads quand il était sur le banc. Oakley lui a dit d’arrêter pour avoir l’air plus professionnel. Gerald Wallace n’a pas écouté.
Oakley est venu lui arracher la serviette sur la tête et lui a lancé dessus. Gerald l’a remis devant lui. Oak lui a dit : « Je vais te frapper après la rencontre, n’oublie pas ! ». Après la rencontre on a fait un cri de guerre, tous les entraineurs sont sortis, et Charles a fait demi-tour pour frapper Wallace. J’ai du intervenir. Je l’ai supplié pour qu’il ne mette pas une droite à Gerald Wallace.
Charles Oakley a toujours été sanguin et l’âge n’a pas suffi à le calmer. La preuve, même lorsqu’il était assistant, il ne cherchait qu’un prétexte pour se battre dans le vestiaire… Pour quelqu’un qui voulait faire entrer le professionnalisme dans l’effectif, il y a mieux comme attitude. On comprend forcément les résultats médiocres de Bobcats à l’époque.
Les membres du staff sont censés être les garants d’une bonne ambiance de travail dans les franchises, des relais proches des joueurs... Charles Oakley n’avait pas vraiment compris sa mission sur le banc.