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Avec son armoire à trophées remplie à ras bord, Kobe Bryant possédait de nombreuses sources de fierté. Pourtant, ce ne sont pas ses multitudes de récompenses ou les moments qui les ont accompagnés qui représentaient son plus beau souvenir.
Certains se satisfont simplement d’avoir disputé ne serait-ce qu’un match dans la ligue nord-américaine. D’autres vont plutôt chérir celui durant lequel ils ont inscrit leur plus gros total de points. Kobe Bryant, lui, avait l’embarras du choix. Auteur d’une carrière parmi les plus mémorables de l’histoire, le mythique arrière a collectionné les moments de gloire, et ce, jusqu’à sa dernière apparition sur un terrain NBA.
Car avant de planter la bagatelle de 60 points face au Jazz un soir d’avril 2016, le Black Mamba a connu d’innombrables autres succès. Quintuple champion NBA, il a également remporté pêle-mêle les trophées de MVP, MVP des Finales et MVP du All-Star Game. Autant de distinctions qui lui ont permis par la suite d’intégrer le prestigieux Hall of Fame. Son incroyable succès ne se limitait cependant pas qu’au basket.
Le triste phénomène qui a forgé Kobe Bryant
Titulaire d’une immense passion pour la balle orange, Kobe en a fait un film qui lui a tout simplement permis de remporter… un Oscar. Autant dire que sa vie professionnelle s’est constamment révélée fructueuse. Sa vie privée, elle, a pu être entachée de quelques périodes compliquées. À 17 ans, il faisait néanmoins d’un de ces rudes passages une bénédiction pour lui et son avenir sur les parquets :
A 17 year old Kobe Bryant on his “lonely hours” pic.twitter.com/n5IEOrNGmA
— Hoops (@HoopMixOnly) September 5, 2023
Je pense que la meilleure chose qui me soit arrivée, c’est qu’on ne m’ait pas invité aux soirées et aux rassemblements entre amis le week-end. Du coup, les vendredis et samedis, j’allais dans ma salle de jeux avec mon ballon de basket et en gros, je dribblais jusqu’à l’endormissement. Pendant ces heures passées seul, j’ai découvert la faim, la motivation et le désir de devenir le meilleur basketteur possible.
Certes polarisant auprès des fans, Bean a en revanche toujours eu beaucoup de mal à se faire des amis. Que ce soit en Italie, où il ne maitrisait pas forcément la langue, ou aux États-Unis. À ses yeux, ces difficultés sociales ne pouvaient néanmoins pas mieux tomber, puisqu’elles lui ont permis de se concentrer uniquement sur le basket. Comme quoi, selon Vino, la solitude peut parfois avoir du bon.
Quand l’ensemble de ses camarades profitaient de leur temps libre pour s’amuser et faire la fête, Kobe Bryant n’avait d’autre choix que de rester chez lui. Un mal pour un bien de son point de vue, qui aurait ainsi joué un rôle clé dans son illustre carrière.
