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Actuellement en rodage avant son futur spectacle pour lequel il fonde de gros espoirs, Gad Elmaleh n’en reste pas moins un spectateur attentif du monde qui l’entoure. Ce jeudi matin, il n’a ainsi pas hésité à prendre position sur une volonté récente exprimée par Emmanuel Macron. Et pour l’humoriste, c’est simple : les propos du Président sont tout simplement absurdes.
Parmi les nombreuses mesures qu’il veut imposer en cette rentrée, Emmanuel Macron semble tout particulièrement tenir à un remodelage du calendrier des vacances scolaires. Dans un entretien accordé au Point, il expliquait ainsi il y a quelques jours vouloir instaurer une rentrée des classes dès le 20 août pour les élèves en difficulté :
Il y a trop de vacances et des journées trop chargées. Les élèves qu’on aura évalués, et qui en auront besoin, il faut qu’on puisse les faire rentrer dès le 20 août pour leur permettre de faire du rattrapage, et nous devons reconquérir le mois de juin pour les élèves qui ne passent pas d’épreuves en fin d’année
Gad Elmaleh tacle vertement Emmanuel Macron
Une sortie pas franchement au goût de Gad Elmaleh, d’ailleurs lui-même père de deux garçons, dont un âgé de 10 ans. Invité de « Télématin » ce jeudi, il a livré le fond de sa pensée sans détour :
« C’est d’une absurdité sans nom »
— Telematin (@telematin) August 31, 2023
Coup de gueule de @gadelmaleh contre l’initiative du gouvernement de faire reprendre l’école plus tôt aux élèves en difficulté 🗯️ #Telematin pic.twitter.com/BA2r8140N6
Ça m’a fait beaucoup rire, cette initiative du gouvernement de commencer la rentrée plus tôt pour les enfants ayant des problèmes avec l’école. C’est d’une absurdité sans nom. Je salue les efforts faits pour les enfants n’arrivant pas à s’adapter à l’école, mais c’est un peu absurde et comique.
Des gamins qui sont encore dans l’été, en train de jouer avec les copains, on leur dit : « Toi, arrête de jouer, tu vas venir avec nous et tu vas commencer l’école plus tôt. Pourquoi ? Comme tu n’aimes pas l’école, on va te punir ». C’est une école qui n’est pas ouverte, et qui ne tend pas la main à ceux qui ont des difficultés.
Le raisonnement de Gad Elmaleh a le mérite d’être très cohérent, et il vient s’ajouter aux nombreuses critiques venues de part et d’autre de l’échiquier politique sur cette initiative assez détonante poussée par le chef de l’Etat. Suffisant pour lui faire rebrousser chemin et abandonner le projet ? Rien n’est moins sûr.
Gad Elmaleh n’a pas apprécié la proposition du gouvernement pour les enfants en difficulté à l’école, et il était bien déterminé à le faire savoir. Avec un argumentaire aussi simple mais efficace, nul doute que les opposants à la démarche se feront de plus en plus nombreux…
