Actrice très appréciée des Français, notamment pour ses rôles dans des comédies populaires, Mathilde Seigner est aussi connue pour son franc-parler. Elle l’a démontré une fois de plus en évoquant un sujet qui la rend de plus en plus attentionnée au fil des années : la nourriture. Entre passion, nostalgie et modération.
Le temps passe vite, et pour s’en rendre compte, il suffit de songer que le film « Rosine » qui a révélé Mathilde Seigner en 1994 a bientôt 30 ans. Depuis, la native du 16ème arrondissement de Paris s’est bâtie une très solide filmographie, alimentée à la fois par des comédies à succès et des rôles plus profonds salués par la critique.
Désormais âgée de 55 ans, elle continue d’être active professionnellement, mais elle prend aussi le temps de penser à elle sur le plan personnel. Et quand on parle bien-être et osmose avec son corps, le sujet de la nourriture n’est jamais bien loin. Il a même toujours été prégnant chez l’actrice, et cela dès le plus jeune âge.
En 2021, elle se confiait ainsi sur les ondes d’Europe 1 sur son rapport à la nourriture :
J’ai eu la chance de grandir avec des personnes qui aimaient la bonne bouffe. Donc, très jeune, je me suis passionnée pour la cuisine, je voyais mes parents cuisiner et ma grand-mère. On avait toujours des bons plats à déguster.
Mathilde Seigner de plus en plus attentive à son alimentation
Celle qui présente la poule au pot comme étant son plat signature admet toutefois sans problème qu’elle est vigilante quant à ce qu’elle mange. Une tendance qui s’exacerbe au fil des années, et qui lui vaut même d’accepter quelques sacrifices si la situation l’exige :
Plus je vieillis plus je fais attention à ce que je mange. Je préfère même ne pas manger que manger un bout de viande dont je ne connais pas la provenance. Je m’approvisionne chez les petits commerçants de mon quartier. Au moins là, je sais ce que j’achète et je suis très bien conseillée, j’adore.
Et c’est peut-être aussi parce qu’elle fait attention à elle, ou tout simplement parce qu’elle n’aime pas le goût du breuvage, que l’actrice n’a jamais renoué avec l’une de ses madeleines de Proust : la Chartreuse.
Je ne sais pas pourquoi mais l’une des mes saveurs d’enfance qui me reste, c’est la Chartreuse. Une liqueur que mon grand-père me faisait goûter toute petite… Je trempais mon morceau de sucre dedans et hop, je dégustais. Depuis, le plus étonnant, c’est que je n’en ai jamais repris mais c’est un souvenir qui m’a marqué.
Comme beaucoup de gens, Mathilde Seigner avoue se préoccuper davantage de ce qu’elle mange à mesure que les années passent. Elle privilégie également le circuit court et les commerçants de quartier, afin de s’assurer de la qualité des produits qu’elle mange. Une évolution certes coûteuse mais dans l’ère du temps, et qui va surtout dans le bon sens en termes d’hygiène de vie.