Ministre de l’Intérieur omniprésent mais controversé, Gérald Darmanin sait qu’il ne fait pas l’unanimité, et même au sein de ses propres rangs. Parmi les détracteurs du natif de Valenciennes, on redouble en tout cas d’ingéniosité pour lui trouver des surnoms. Certains flatteurs… et d’autres un peu moins, dont un qui a récemment refait surface.
Affaiblie par la séquence des retraites, puis par celle des émeutes, Elisabeth Borne a pourtant survécu au remaniement d’Emmanuel Macron. Et en confirmant sa Première ministre dans ses fonctions, le chef de l’Etat a fait un malheureux : Gérald Darmanin, qui se voyait bien déménager du côté de Matignon. D’après les informations de L’Express, le politicien de 40 ans « tenait la corde ». Un proche confirme :
Le Président a laissé croire à Gérald que ça allait le faire.
Mais alors que cette piste commençait à prendre de l’ampleur en coulisses, l’aile gauche macroniste a fait en sorte de mettre la pression sur Macron, qui a finalement choisi de maintenir Elisabeth Borne à la tête du gouvernement.
Les drôles de surnoms de Gérald Darmanin
Ce camouflet pour Gérald Darmanin a été l’occasion pour ses opposants de ressortir certains surnoms du placard. Reprenant une information du Parisien, le site de Femme Actuelle glisse ainsi :
On l’appelle notamment « Iznogoud », du nom de ce personnage de bande dessinée, créé par René Goscinny et Jean Tabary, et qui souhaite devenir un « calife à la place du calife ».
Surtout, « Iznogoud » renvoie à l’expression anglaise « he’s no good », qui signifie littéralement « il n’est pas bon ». Par le passé, et comme le rapport Challenges, le ministre de l’Intérieur a également été surnommé « Darminet », en référence à sa capacité à amadouer les élus, ou encore « Darmalin », lui qui est considéré comme particulièrement rusé pour les jeux d’échecs inhérents à la politique.
Mais peu importent les moqueries et les quolibets pour ce bulldozer, issu de l’école Nicolas Sarkozy : bien décidé à occuper le terrain et à contre-attaquer après avoir vu Matignon lui passer sous le nez, Darmanin prévoit une rentrée politique de grande ampleur du côté de Tourcoing, son fief depuis de longues années.
« 2027, c’est demain », glisse en privé celui qui entend bien se positionner pour prendre la succession d’Emmanuel Macron à l’Elysée aux prochaines élections présidentielles. Et pas certain que sa fidélité à l’ancien banquier ne soit éternelle, car il se murmure que Darmanin pourrait lancer son propre mouvement politique. Pour l’heure, il assure évidemment rester loyal.
Clivant dans la sphère politique, Gérald Darmanin a déjà glané son lot de surnoms pas forcément élogieux – et il ne s’agit là que d’un échantillon ! Il s’agit toutefois d’un simple détail pour cet avide de pouvoir, qui nourrit d’énormes ambitions pour la suite. Iznogoud n’a pas dit son dernier mot.