Parmi les nombreux joueurs français passés par les rangs de la NBA, Joakim Noah et Tony Parker se placent sans aucun doute comme deux des plus illustres. Leur nom vient cependant d’apparaitre dans une sélection historique pas forcément très flatteuse.
En attendant la fin de carrière de Nicolas Batum ou encore Rudy Gobert, mais aussi le début de celle de Victor Wembanyama, ils se maintiennent dans le gratin du basket tricolore. Grâce à leurs prouesses réalisées en NBA, Tony Parker et Joakim Noah peuvent être considérés comme deux des Français les plus couronnés de succès outre-Atlantique. De quoi figurer dans de prestigieux classements… mais pas que.
Le drôle de club all-time occupé par Parker et Noah
Vainqueurs de différents trophées et distinctions en NBA, Parker et Noah en récoltent généralement les fruits dans les médias US. Ces derniers ont par exemple tendance à les catégoriser parmi les meilleurs joueurs européens all-time passés par les États-Unis. Et pourtant, cela ne leur a pas permis d’éviter d’être inclus par HoopsHype dans la liste… des plus grandes stars sous-payées dans l’histoire de la ligue :
Other underpaid stars in NBA history here: https://t.co/a7l4TbMFD4
— HoopsHype (@hoopshype) August 4, 2023
Porté par Steve Nash, qui n’a jamais fait partie des 30 joueurs les mieux payés du circuit malgré ses deux sacres en tant que MVP, ce casting laisse donc apparaitre nos deux légendes tricolores. À commencer par Jooks, dont le statut d’ancien Défenseur de l’Année n’a semble-t-il pas suffisamment plaidé sa cause. Avec ses 17M$, il ne s’érigeait ainsi que comme le 41ème joueur NBA le mieux rémunéré en 2016-17.
TP9, lui, n’a manqué que de justesse le Top 30 lors de la saison 2010-11, durant laquelle il percevait un salaire de 13.5M$. Ce, alors qu’il rassemblait déjà dans son palmarès trois bagues de champion, un trophée de MVP des Finales, trois sélections au All-Star Game et une apparition dans une All-NBA Team. Cela ne l’a pas empêché d’afficher des gains colossaux de 168M$ grâce à ses contrats NBA à l’issue de sa carrière.
Quoi qu’il en soit, les deux anciens coéquipiers en équipe de France ont de quoi se satisfaire de leurs émoluments évoqués ci-dessus. En effet, d’autres icônes de la ligue présentes dans la fameuse liste ont pu s’estimer beaucoup plus lésées d’un point de vue financier. Le meilleur exemple en la matière reste sans doute Isaiah Thomas, qui n’a jamais intégré le Top 100 des meilleurs salaires malgré ses exploits sur le parquet.
Récompensés à de multiples reprises durant leur passage respectif en NBA, Joakim Noah et Tony Parker n’ont en revanche pas hérité de salaires parmi les plus importants de la ligue. Pas de quoi les priver d’une agréable retraite sportive malgré tout !