NBA – « Le LeBron de cette année-là, c’était le plus terrifiant de tous »

Patron de la ligue depuis maintenant deux décennies, LeBron James réalise l’exploit d’être presque toujours aussi dominant à 38 ans que pendant son prime. Mais selon un ancien coéquipier du King, une saison en particulier l’a vu devenir la version la plus flippante de lui-même. Difficile de le contredire.

C’est officiel, LeBron James va se lancer dans sa 21e saison en 2023-24. Il est loin d’être le seul à avoir déjà atteint cette marque, mais personne avant lui ne l’avait fait en conservant un tel niveau de jeu. Tourner à près de 29 points, 8 rebonds et 7 passes de moyenne alors qu’il a maintenant 38 ans dépasse tout simplement l’entendement et en dit très long sur l’incroyable longévité de la superstar des Lakers.

Sans grande surprise, il y a donc pléthore de choix au moment de déterminer quelle version de lui-même fut la plus impressionnante en NBA. S’il est encore très fort à Los Angeles, on peut aussi évoquer ses années à Cleveland durant son second passage, ponctué par un titre en 2016 et qui l’a vu agir en véritable rouleau compresseur. Coéquipier du King aux Cavs, Iman Shumpert a cependant un autre avis sur le sujet.

LeBron version 2011-12, le plus flippant de toute sa carrière ?

Lors d’une récente entrevue avec Stephen Jackson, l’arrière est ainsi revenu sur le Bron de l’époque de Miami, plus précisément celui suivant la défaite en Finales contre Dallas et Dirk Nowitzki. Un choc retentissant tant le Heat était favori face aux Texans et qui a fait du Chosen One la risée de la ligue, après son arrivée controversée en Floride quelques mois plus tôt. Sa réponse n’en fut toutefois que plus retentissante :

"You remember the year when Dirk [Nowitzki] won? That next year they came back when [LeBron] and [Dwyane] Wade vowed to not shoot… It was vicious… I feel like that was the scariest Bron to deal with."

—Iman Shumpert

(via @shobasketball)pic.twitter.com/DHPLAX9YPH

— ClutchPoints (@ClutchPoints) August 3, 2023

Tu te souviens de l’année où Dirk a gagné ? L’année suivante, ils sont revenus et lui et D-Wade avaient juré de ne plus prendre de tirs à trois points. Ils ne prenaient presque aucun shoot de loin durant cette saison. Ils étaient juste passés en mode attaque. C’était vicieux. Je me suis dit : « Frère, on est censé faire quoi contre ça ? » (…) Pour moi, le LeBron de cette année-là était le plus terrifiant de tous.

Il suffit de regarder la ligne de stats de LBJ pendant la campagne 2011-12 pour se rendre compte du délire : 27.1 points à plus de 53% de réussite au tir, 7.9 rebonds, 6.2 passes décisives et presque deux interceptions de moyenne. le tout en ne prenant que 2.4 tirs primés tous les soirs, tout simplement son plus petit échantillon en carrière sur une saison complète. Difficile de venir contredire Shumpert, donc…

Déterminé à laver le terrible affront subi en Finales face aux Mavericks en 2011, LeBron James était revenu fâché comme jamais sur les parquets quelques mois plus tard. Résultat des courses ? Un back-to-back ainsi que deux titres consécutifs de MVP de régulière comme des Finales. Un massacre absolument terrifiant.