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Détenteur du first pick de la draft cette année, San Antonio n’a pas hésité une second à miser sur le potentiel de Victor Wembanyama. Mais le pivot français est-il vraiment atterri au bon endroit pour lancer sa carrière ? Interrogé sur le sujet, Tracy McGrady n’y est pas allé de main morte en lâchant un avis très honnête.
Pour certains, il est le futur favori au débat du GOAT, rien que ça. Pour d’autres, ce sera tout juste un basketteur correct. Vous l’aurez compris, Victor Wembanyama ne laisse pas grand-monde indifférent au sein de l’univers de la balle orange et à fortiori dans le microcosme NBA. Le prodige passé par les Mets 92 débarque donc avec une énorme pression sur ses épaules, et pas seulement parce qu’il est le premier choix de sa draft.
Bien évidemment, le néo-joueur des Bleus va devoir briller individuellement sur les parquets, afin de justifier la hype monstrueuse autour de lui. Mais surtout, il va devoir aider les Spurs à revenir sur le devant de la scène après des années à squatter les bas-fonds de la conférence Ouest. Ça ne sera peut-être pas directement pour 2023-24 mais passé ce délai, il lui sera impératif de gagner beaucoup de matchs.
Tracy McGrady donne son avis honnête sur Wembanyama
Dans ces conditions, mieux vaut débarquer dans le meilleur environnement possible afin de ne pas partir avec un gros handicap. Wemby a-t-il eu cette chance ? D’après Tracy McGrady, la réponse est un grand oui. Passé par le Texas en fin de carrière, le Hall of Famer s’est livré sur le sujet en interview avec GQ. S’il n’est pas le plus grand fan de l’engouement autour du Tricolore, il est certain que ça se passera bien pour lui.
À mes yeux, il est dans une situation parfaite parce qu’il est entouré de grands joueurs. L’un des plus grands entraîneurs de tous les temps, le plus grand attaquant de puissance de tous les temps et l’un des plus grands centres de tous les temps. S’asseoir et avoir ces conversations avec ces gars-là, et absorber tous les conseils possibles.
Je suis sûr qu’il est déjà en train de discuter avec eux. Il n’y a rien de mieux que de s’asseoir et de discuter avec Tim Duncan, Pop et David Robinson.
Outre les trois grands noms cités par T-Mac, on peut également citer Sean Elliott, Manu Ginobili et bien sûr Tony Parker qui ont accepté d’encadrer le V pour ses premiers pas aux US. On a connu pire comme entourage !
Non seulement ça, mais San Antonio est loin d’avoir une mauvaise réputation pour ce qui est de son organisation. Là où d’autres franchises changent de coachs et de dirigeants à tour de bras, la structure de l’équipe est globalement restée la même depuis 20 ans dans ce secteur. En plus de ça, SA a toujours su faire éclore de jeunes talents internationaux. Autant dire qu’il y a de quoi être assez optimiste pour la suite.
Tracy McGrady en est persuadé, Victor Wembanyama aurait difficilement pu connaître un meilleur environnement pour démarrer sa carrière aux États-Unis. Les Spurs sont une franchise stable avec un coach de légende et de grands joueurs qui lui serviront de mentors, autant dire que c’est le cadre idéal pour qu’il s’épanouisse.
