A 73 ans, les confidences accablantes de la femme de Bernard Tapie : « Je ne… »

Dominique Tapie et Bernard Tapie
France TV (DR) / BFM TV (DR)

Ils étaient inséparables, mais la maladie a fini par les séparer. Depuis le décès de Bernard Tapie à la fin 2021, rien n’est plus pareil pour Dominique Tapie. En plus de la peine sentimentale, la veuve doit composer avec une situation financière tout bonnement catastrophique. Elle a évoqué le sujet récemment, et les choses ne semblent clairement pas s’arranger…

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Pendant ses hauts, ses bas, ses triomphes et ses doutes, Bernard Tapie a toujours pu compter sur le soutien indéfectible d’une femme : Dominique. Femme de l’ombre, et si importante en même temps, la Parisienne de naissance a vu son monde s’écrouler lorsque l’homme d’affaires a rendu son dernier souffle, après un combat admirable et inspirant face à la maladie.

Les terribles soucis financiers de Dominique Tapie

Mais au-delà de la perte d’un être aussi chier, Dominique Tapie a également « hérité » de tous les problèmes financiers du businessman, dans des proportions pharaoniques. Face à ces dettes de plusieurs centaines de millions d’euros, celle qui a avoué avoir « songé à mettre fin à ses jours » a tout perdu ou presque. Et aujourd’hui, elle vit dans la précarité.

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Interrogée par Nice-Matin, Dominique Tapie s’est montrée honnête sur cette dette faramineuse qu’elle ne comblera jamais :

Tous les jours elle augmente. Je ne compte même plus. Beaucoup de femmes me demandent comment Bernard a pu me laisser dans cette situation. Tout simplement parce qu’il y avait de quoi rembourser. Ce sont les intérêts qui sont délirants. 



Bien qu’elle ait vendu l’écrasante majorité de ce qui lui appartenait, la mère de deux enfants avoue qu’elle doit recourir à des aides extérieures seulement pour être en mesure de payer son loyer :

Pendant un an, Jean-Louis Borloo a payé mon loyer. Maintenant, c’est mon fils Laurent qui prend la moitié en charge, et moi l’autre.

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Se retrouver dans une telle précarité après connu le grand luxe est un énorme paradoxe. Dans son livre, « Bernard, la fureur de vivre », Dominique Tapie avoue d’ailleurs qu’il lui est arrivé de détester feu son mari après sa disparition, tant la situation est délicate à gérer. Ce livre, d’ailleurs, est l’occasion pour elle d’amasser quelques sous, comme elle l’a expliqué :

On m’a versé un peu d’à-valoir avant la sortie de mon livre, et je touche deux euros à chaque vente. Il s’en est écoulé 8.000 exemplaires.

Pas besoin d’être un grand mathématicien pour comprendre que cette somme est éminemment dérisoire par rapport à la montagne de dettes à laquelle la veuve fait face…

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Les temps sont décidément bien difficiles pour Dominique Tapie, qui ne s’imaginait sûrement pas vivre un tel calvaire à plus de 70 ans. Elle continue toutefois de l’endurer, par solidité d’une part, mais également, et pour toujours, par amour pour Bernard de l’autre.

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