UFC – Benoit Saint-Denis donne son avis cash sur les combattants aux US : « Ils sont…

Le combattant français Benoit Saint-Denis (gauche) et la star de l'UFC Conor McGregor (droite)
UFC (DR) / @thenotoriousmma

Arrivé à l’UFC il y a près de deux ans, Benoit Saint-Denis a eu le temps de s’acclimater à la fédération américaine et à son environnement bien particulier. Il a d’ailleurs livré à CNEWS une opinion très tranchée au sujet de ses homologues sur le circuit.

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Lui qui a pratiquement toujours vécu en France n’a paradoxalement pris part qu’à un seul combat dans l’Hexagone. Afin de lancer sa carrière de combattant MMA, Benoit Saint-Denis s’est en effet rapidement tourné vers l’international, et a fini par se faire un nom grâce à son parcours dans les rangs du Brave FC. Après 5 combats disputés pour 4 victoires et un no-contest, l’UFC n’a pu s’empêcher de lui proposer un contrat.

Arrivé en 2021 sous les ordres de Dana White, « God of War » y dénombre déjà trois succès. Le dernier en date, remporté face au dangereux Ismael Bonfim, l’a d’ailleurs vu livrer une punchline sauvage après coup et s’adresser de manière franche à son patron. Il faut dire que le combattant nîmois n’a pas pour habitude de tourner autour du pot, y compris au moment d’évoquer un sujet sensible tel que… le dopage.

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Benoit Saint-Denis trashe la politique antidopage des US

Invaincu selon ses dires, Saint-Denis a en réalité essuyé une défaite face à Elizeu dos Santos, reconnu dopé quelques mois plus tard. Au micro de CNEWS, il s’est penché sur cette dérive du sport, d’après lui beaucoup plus généralisée que certains pourraient le penser aux États-Unis :

Déjà, il faut savoir qu’aux États-Unis, dans les plus grands sports comme le basket et le football américain, ils sont tous chargés comme des mules au sortir de l’intersaison. Et dans le MMA, ça a explosé.



Aux États-Unis, les contrôles antidopage, il n’y en a que depuis 2016. Elizeu, c’est un mec qui rentre à l’UFC en 2015, il a utilisé un des anabolisants les plus populaires… Alors oui, les mecs se font plus choper maintenant, mais je trouve que les sanctions sont encore faibles. Ça encourage même à se charger. C’est comme dire : « Allez-y, au final, vous gagnez votre combat et vous n’aurez qu’une petite suspension de 6 mois ou un an, et puis après vous recommencez. »

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À l’heure où les accusations de dopage se révèlent plus que jamais présentes dans le milieu — et visent notamment un certain Conor McGregor, ce témoignage de BSD trouve un certain écho. Le Français réclame ainsi à l’USADA une plus grande fermeté auprès des coupables, et par la même occasion de voir son unique revers en carrière annulé. Par ailleurs, il se félicite de la politique adoptée sur ce point sur le circuit tricolore :

Le dopage est très mal vu en France, donc ça, c’est une bonne chose. C’est une fierté d’avoir un pays aussi strict et où le dopage est autant décrié, notamment parce que je pense qu’en France, la santé des habitants français est primordiale. Aux États-Unis, c’est un pays vraiment incroyable, magique… mais il y a des dérives qui sont quand même moins présentes en France, notamment au niveau de la santé.

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Victime directe du dopage dans l’octogone, Benoit Saint-Denis regrette que les États-Unis se montrent un peu trop permissifs vis-à-vis de cette pratique. L’UFC n’échapperait pas au phénomène, comme a pu le constater à ses dépens le Français !

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