Tout comme son ancien coéquipier Victor Wembanyama, Bilal Coulibaly a eu l’honneur d’être sélectionné dans le Top 10 de la draft 2023. C’est en septième position que les Wizards ont décidé de miser sur lui. Fait intéressant, la pépite française est passé ainsi à un cheveu d’une étrange malédiction. Explications.
L’avenir du basket-ball français est décidément radieux et cette cuvée de draft 2023 en est l’exemple parfait. Victor Wembanyama a bien évidemment ouvert le bal en étant sélectionné avec le first pick par les Spurs, mais Bilal Coulibaly n’a pas non plus attendu longtemps avant d’entendre son nom être appelé par Adam Silver. Encore un joueur des Mets il y a quelques jours, il évolue désormais à Washington.
Pendant plusieurs semaines, les spéculations quant à sa place à la draft allaient bon train, bien que l’on s’attendait à ce qu’il soit membre du Top 15. Juste avant l’évènement, il se murmurait aussi que Dallas souhaitait le récupérer et était même prêt à monter dans la draft pour s’attacher ses services. Or c’est précisément ce que les Wizards ont fait de leur côté, eux qui détenaient à la base le pick n°8.
Ne souhaitant prendre aucun risque, les dirigeants de la capitale ont alors négocié avec les Pacers, qui devaient choisir en 7e position pour intervertir leurs picks. Bien en a pris DC et pas seulement pour la franchise, mais aussi pour Coulibaly… Car depuis maintenant plusieurs décennies, le choix n°8 est peut-être le plus maudit de tous au sein de la draft NBA. Ça se voit dans les chiffres autant que les joueurs.
Le pick n°8 de la draft NBA, un spot maudit pour les joueurs ?
C’est très simple : depuis 1994, aucun joueur sélectionné à cette place au sein de sa cuvée n’est parvenu à être All-Star. Vin Baker, choisi par les Bucks un an plus tôt à ce spot, est le dernier basketteur en date à y être parvenu. En fait, ils ne sont même que trois membres de ce club ultra-VIP depuis le début des années 80 avec Detlef Schrempf et Tom Chambers comme autres représentants.
Alors certes, certains joueurs ont pu s’approcher d’une participation au match des étoiles après avoir été pris avec le pick n°8. On pense notamment à des noms comme ceux d’Andre Miller ou Rudy Gay dans les années 2000, talentueux mais toujours un poil trop courts aux yeux des fans. Il y a aussi le cas de Jamal Crawford, triple meilleur Sixième Homme de l’Année mais qui a connu la même infortune.
Pire encore, ceux qui avaient le malheur d’être sélectionnés à ce spot ont souvent eu des carrières décevantes par le passé. Baker par exemple a certes été All-Star, mais a rapidement sombré dans l’alcool ensuite. Parmi les busts récents, on compte aussi des noms comme Nik Stauskas et… Frank Ntilikina, histoire de mêler à nouveau la France à tout ça. Vous avez dit malédiction intemporelle ?
Alors certes, Bilal Coulibaly n’est pas assuré d’être All-Star à l’avenir juste parce qu’il a été pris en 7e position à la draft et pas à la 8e. Mais ça ne lui fera pas de mal de ne pas avoir à gérer ce genre de superstitions, lui qui va intégrer une équipe des Wizards en pleine reconstruction après le départ de Bradley Beal et l’arrivée de Jordan Poole.