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Invité de marque du film « Medellin », qui cartonne en ce moment sur Prime Video, Mike Tyson a-t-il été facile à gérer pour Franck Gastambide ? C’est évidemment une question légitime lorsqu’on connaît le caractère explosif de la légende de la boxe. Le réalisateur y a d’ailleurs répondu sans détour, avec une anecdote pour le moins inattendue !
Les chiffres ont beaucoup tourné et sont désormais bien connus : en se classant numéro 1 de la plateforme Prime Video dans 54 pays, et dans le top 10 de plus de 100 nations, « Medellin » est un grand succès. L’une des raisons majeures, sinon la raison majeure, sans faire offense à personne, est évidemment la présence de Mike Tyson, « guest » de luxe dans le projet.
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Toujours aussi populaire à l’échelle international, « The Baddest Man on the Planet » a d’ailleurs lui-même relayé sa participation sur les réseaux sociaux, avec plusieurs photos et petits messages pour Gastambide et Ramzy Bédia, autre acteur majeur du film. Alors comment le tournage s’est-il déroulé ? Au micro de TF1, le réalisateur a livré une anecdote assez savoureuse lorsqu’il lui a été demandé si Mike Tyson se dirige :
Non seulement on dirige Mike Tyson, mais surtout, il est en demande. Il a pris les choses très sérieusement et je crois même qu’il est arrivé très stressé au départ, de peur de mal faire. Quand on connaît un peu sa carrière dans la boxe, on sait qu’il est comme ça. Il était aussi stressé avant d’aller combattre.
Mais une fois qu’il a pris le rythme du tournage, il s’est détendu. La première matinée, il ne répondait que par oui ou par non, en bougeant la tête. On était ultra-impressionné ! Et puis il a pris ses aises et il nous a même demandé de faire des choses qui allaient plus loin dans la comédie.
Tout penaud, en mode exécutant, « Iron Mike » a totalement pris le contre-pied de ce qui aurait pu être attendu de lui, le volatile bouillonnant ex-boxeur. En fait, et comme Gastambide n’a eu de cesse de le répéter, tout s’est extrêmement bien passé, dans un mélange de plaisir et de rêve éveillé pour le natif de Melun :
C’est un vrai rêve de gosse ! Je voulais provoquer chez le spectateur cette sensation que vous avez eue, qu’il se dise « Mais, il y a Mike Tyson avec Ramzy, Anouar et Gastambide ! C’est le métavers ou quoi ? ». Avec mon métier, j’essaie de toucher à mes rêves. Et Mike Tyson, c’est l’homme pour lequel on se réveillait à 4h du matin pour regarder ses combats quand on était plus jeune. Donc, on lui a écrit une jolie lettre où on lui expliquait pourquoi on rêvait qu’il vienne.
C’était incroyable, on s’est demandé si c’est vraiment réel. C’est un mythe qui débarque sur le plateau, pas un simple comédien. Avant que Mike Tyson arrive, un agent de la CIA est venu repérer le décor, l’armée colombienne était même là pour assurer sa sécurité. Il a des gardes du corps et une loge quatre fois plus grosse que la nôtre. On se rend compte qu’il y a vraiment une superstar avec nous.
Franck Gastambide se souviendra toute sa vie de ce projet « Medellin ». Au delà du succès auprès du public, il aura pu s’offrir le rêve un peu fou de diriger Mike Tyson, conciliant et impliqué dans le projet. Une expérience inoubliable, qui fera date dans la carrière déjà bien fournie du bonhomme.
