Tandis que Roland-Garros bat son plein et que la terre battue a repris ses droits Porte d’Auteuil, la directrice du tournoi Amélie Mauresmo était l’invitée de l’émission « Quelle Epoque » samedi dernier. L’occasion pour l’ancienne gagnante de Wimbledon et de l’US Open d’évoquer un sujet sensible, et qui divise à l’évidence sur les réseaux…
Roland-Garros, le moment parfait pour tous les fans de tennis. Le retour de l’été, les chapeaux et les lunettes de soleil dans les travées, certains des meilleurs joueurs du monde qui s’affrontent. Bref, tout pour que le sport soit à la fête. Mais la géopolitique n’est jamais bien loin, sur la terre battue parisienne comme ailleurs.
Amélie Mauresmo confirme le plan « anti-Russie » de Roland Garros
Une question plane en effet pourtant sur l’événement sportif, comme sur de nombreux autres depuis le début de la guerre en Ukraine : faut-il réserver un traitement de défaveur aux sportifs russes et biélorusses ? L’année dernière, les joueurs russes n’avaient eu droit à aucun hymne, et aucune mention de leur drapeau ou du nom de leur pays durant le tournoi. Rebelote cette année, comme confirmé par Amélie Mauresmo, directrice du tournoi :
🗣️ « Il ne doit pas y avoir de drapeau ni de mention du nom de leur pays à côté de leurs noms »
— Quelle Époque ! (@QuelleEpoqueOff) May 27, 2023
👉 Amélie Mauresmo explique la politique en vigueur pour les joueurs russes du tournoi de #RolandGarros sur fond de guerre en Ukraine
📺 #QuelleEpoque @France2tv @LeaSalame pic.twitter.com/HDLXhzzhlZ
Amélie Mauresmo : « Un gros débat de les faire venir ? Non. On a eu le débat l’année dernière, et pour nous il est évident de ne pas discriminer qui que ce soit à partir du moment où les joueurs ne représentent pas un pays comme dans un sport par équipe. En revanche, il n’y a pas de drapeau, pas de mention du nom du pays sur le tableau. S’il y a un vainqueur russe ou biélorusse, il n’y aura pas d’hymne… On leur demande une neutralité totale »
Une prise de position tranchée, qui n’a pas franchement suscité l’unanimité chez les internautes. La preuve :
la convention de New York de 1975, interdit de créer des apatrides , refuser qu’une personne ait une nationalité dans un évènement , cela y ressemble un peu
— Mézigue (@Mezigue64) May 28, 2023
Mais quelle honte…. C’est pathétique….
— Au Dela Du Miroir (@miroir_au23411) May 28, 2023
Des joueurs qui sont russes mais qui ne sont pas….🤦
La prise de position d’Amélie Mauresmo, qui s’inscrit certes dans le sens de l’histoire et de la pensée globale depuis plus d’un an, n’a pas manqué d’étonner sur les réseaux sociaux. Les joueurs russes sont prévenus : ils doivent encore s’attendre à voir leur drapeau et leur nationalité être gommées pendant un bon bout de temps.