NBA – Joakim Noah cash sur sa retraite : « Je ne pouvais pas être comme ça avec… »

Retraité des parquets depuis quelques années, Joakimn Noah a cependant connu une transition un peu compliquée vers la vie après le basket-ball. L’ancien pivot des Bleus s’était d’ailleurs livré sur le sujet il y a quelques semaines, avec un discours poignant sur lui-même mais aussi sur ses proches.

Au total, Joakim Noah a passé pas moins de 13 saisons sur les parquets NBA. Si la fin de son parcours aux US a été un peu triste entre les Knicks, Grizzlies et Clippers, c’est évidemment ses premières années aux Bulls que l’on retiendra le plus. Coéquipier d’un Derrick Rose version MVP à cette époque, le Français a même été Défenseur de l’Année dans l’Illinois et y est toujours très apprécié.

C’est en 2020 qu’il a raccroché les sneakers pour de bon, se préparant alors à une vie loin des parquets. Et comme il l’a avoué sur le podcast de J.J. Redick, ce fut tout sauf facile pour lui… Réputé pour être un véritable guerrier sur le terrain, le Tricolore a dû apprendre à réinventer sa personnalité de tous les jours sous peine d’affecter non seulement son quotidien, mais aussi celui de ses proches :

L’aveu honnête de Jooks sur la vie loin du basket-ball

C’est mon putain de défaut et c’est ce sur quoi j’essaye encore de travailler et de grandir aujourd’hui. Une fois que tu n’es plus sur le terrain, tu dois laisser tomber. (…) Ce n’est pas cool d’être compétitif en dehors des terrains. Je sais que les fans adorent ça, mais ce n’est pas cool. Je ne peux pas être comme ça avec avec mes frères, mes enfants, ma femme… Je sais que c’est quelque chose que je dois gérer.

On imagine mal les difficultés que Jooks a dû éprouver au début notamment, mais il a visiblement appris à mettre son esprit de compétition de côté avec le temps. Comme il l’a d’ailleurs confié, c’est un certain Dwyane Wade qui l’a inconsciemment aidé à remonter la pente. Une belle ironie quand on sait que Noah éprouvait beaucoup d’hostilité envers la légende du Heat et LeBron James, au début des années 2010 :

Je me trouvais à Pepperdine, du côté de Malibu. Dwyane Wade était de l’autre côté du terrain avec son coach. J’avais honte. Je pouvais à peine bouger. Entre nous et le Heat, il y avait vraiment de l’animosité quand j’étais à Chicago. Putain, on ne traînait pas avec eux et eux avec nous. J’avais quelque chose de personnel contre eux.

Je ne savais pas où me mettre et je me souviens qu’il était sur le côté et m’a dit : « Bonne chance. Accroche-toi ». Je ne pense pas qu’il sache ce que ça signifiait pour moi. Je me suis rendu compte qu’il y avait des choses plus importantes que les rivalités. J’étais devenu un personnage et plus vraiment celui que je suis réellement.

Avec le temps, Joakim Noah est parvenu à s’assagir un peu et à se réinventer afin de s’adapter à sa vie loin du basket-ball. On ne peut que féliciter l’ancien international français pour ça, car on imagine que ce n’était pas facile après avoir tout donné pour ce sport pendant plus d’une décennie.