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Il n’est plus au sommet depuis un bail et sa carrière s’enlise même aux Knicks, mais Derrick Rose a laissé un souvenir impérissable à ses pairs. Une superstar de la grande ligue avouait récemment que malgré tous ses efforts, son premier duel avec le meneur en playoffs avait viré au carnage. Il n’a clairement pas été le seul à vivre ça !
En fin de compte, Derrick Rose n’a joué que 28 petits matchs cette saison pour les Knicks. Un total bien maigre et qui n’a pour une fois pas grand-chose à voir avec les blessures… À l’instar de son coéquipier Evan Fournier, le meneur a tout simplement été mis au placard afin de laisser d’autres joueurs s’exprimer, souvent plus jeunes que lui. Un sort qu’il a toutefois volontiers accepté avec des propos clairs, récemment.
Pour autant, sa situation dans la Grosse Pomme représente un véritable crève-coeur pour les fans de la NBA, notamment ceux qui ont grandi en le regardant jouer. Car si son parcours a rapidement été flingué par les blessures, Pooh n’a mis que peu de temps a laisser un souvenir impérissable à tout le monde. On parle après tout du plus jeune MVP de tous les temps, consacré en 2010-11 à seulement 22 ans.
Paul George sidéré par le Derrick Rose version MVP en 2011
À cette époque, celui qui évoluait alors sous le maillot des Bulls était juste inarrêtable, trop puissant, trop athlétique pour les défenseurs à son poste. Même des joueurs plus grands vivait un calvaire contre lui, comme l’a expliqué Paul George qui était rookie aux Pacers lorsqu’ils se sont croisés au premier tour des playoffs en 2011. Le Game 1 avait vu la superstar faire un carnage contre Indiana, qui avait rendu les armes en 5 matchs :
C’était complètement fou de jouer contre lui. Le fait d’être confronté à lui et de le voir en face de moi… Parce que je ne vais pas mentir, cette année-là, il était juste intouchable. Il avait l’air d’être plus costaud que ce qu’il était vraiment, il avait l’air d’être plus grand que ce qu’il était, il avait juste une stature qui était plus grande que ce qu’il était.
J’avais l’impression de bien défendre contre lui et puis j’ai regardé le box score, il avait marqué 40 points (39 en fait, ndlr). Bon sang, je pensais que je jouais bien contre lui ce jour-là… J’ai eu quelques bons moments, j’ai rendu certains matchs difficiles pour lui. Je me suis dis : « Je ne vais jamais jouer contre quelqu’un de plus rapide que lui, de plus explosif que lui. Si je peux rester en face de lui, si je peux faire jeu égal avec lui, alors je peux défendre n’importe qui dans cette ligue. »
Devenu par la suite l’un des meilleurs two-way players de la ligue, PG13 n’a jamais oublié à quel point D-Rose était tout simplement au-dessus de la mêlée pendant son prime. Ce qui rend d’autant plus triste le tournant qu’a pris la suite de sa carrière à cause de pépins physiques et on espère sincèrement qu’il retrouvera un rôle plus important avant la retraite, que ce soit aux Knicks ou ailleurs. Il le mériterait assurément.
Alors au sommet de son art, Derrick Rose avait littéralement martyrisé les Pacers d’un Paul George encore rookie en 2010-11. Sans le savoir, on assistait là à la dernière immense campagne de playoffs de la star des Bulls. L’impression visuelle dingue cependant reste à jamais immortelle.
