Figure de proue de la légendaire formation de Team USA pour les Jeux olympiques de 1992, Michael Jordan a traversé sans trop d’encombres ce tournoi. À tel point qu’il se permettait une petite folie coupable au quotidien, insultante pour la concurrence !
En tant que double champion NBA en titre, il pouvait logiquement se considérer comme le mâle alpha de l’équipe. Michael Jordan a rejoint les rangs de la sélection américaine avec une certaine cote de prestige durant l’été 1992. Et pourtant, il n’en apparaissait pas forcément comme le leader naturel. En effet, Chuck Daly ne s’était pas privé de faire appel à un groupe rempli de superstars, toutes capables de défier son autorité.
Magic Johnson, Larry Bird, Charles Barkley, David Robinson, Karl Malone, Patrick Ewing, Clyde Drexler : les gros noms ne manquaient clairement pas dans cet effectif XXL, pas plus d’ailleurs que les égos surdimensionnés. Le coach de Team USA avait en tout cas le choix pour le tournoi olympique, et a mené d’une main de maitre son groupe jusqu’à la médaille d’or. Ce, de manière aussi facile qu’insolente.
L’habitude géniale de Michael Jordan aux JO 1992
Jamais inquiétée par ses adversaires tout au long des Jeux, la Dream Team a logiquement survolé la compétition, notamment grâce à Jordan. La star des Bulls a en effet compilé des moyennes de 14.9 points, 2.4 rebonds et 4.8 passes, sans avoir néanmoins à forcer son talent. La preuve, avec l’incroyable anecdote racontée dans le livre When the Game Was Ours de Larry Bird, Magic Johnson et Jackie MacMullan :
À vrai dire, les matchs de basket se rapprochaient plutôt d’une simple formalité. Il paraissait déjà acquis que la Dream Team allait se frayer un chemin jusqu’à la finale, tant et si bien que ses joueurs se sont rarement entrainés à Barcelone. Michael Jordan passait ses journées sur les parcours de golf, et terminait parfois ses sessions 10 minutes seulement avant que le bus de l’équipe ne parte de l’hôtel.
Au-dessus de la mêlée, MJ préférait donc travailler son swing plutôt que son jumpshot ou son handle durant les JO. Un plaisir coupable qui ne l’a pas empêché de rouler sur la concurrence, et qui s’inscrit dans la liste toujours aussi savoureuses des fun facts sur cette épopée mythique.
Chuck Daly never called a timeout during the 1992 Olympics. Still my favorite Dream Team fact. pic.twitter.com/5rcnTxM6vX
— Super 70s Sports (@Super70sSports) October 24, 2022
Chuck Daly n’a pas demandé le moindre temps mort durant les Jeux olympiques 1992. Ça reste mon anecdote favorite sur la Dream Team.
Conscient de sa supériorité et de celle de son équipe sur les autres sélections présentes aux JO 1992, Michael Jordan y passait dès lors son temps… à jouer au golf. La vie était décidément belle pour les Américains à Barcelone !