Malgré tout le talent qu’ils peuvent rassembler, les effectifs NBA se doivent d’afficher un minimum d’alchimie sur et en dehors du terrain pour performer. Une équipe mythique avait d’ailleurs trouvé une méthode bien particulière pour renforcer ses liens !
Les nombreux échecs rencontrés par diverses superteams le prouvent bien : impossible d’atteindre les sommets avec une simple addition de stars. En effet, pour tutoyer l’excellence, une équipe doit aussi afficher une certaine entente dans ses rangs. Les Warriors de Stephen Curry, Klay Thompson et Draymond Green ont par exemple pu compter sur cet atout, au même titre que leurs illustres prédécesseurs.
Comment la weed a boosté les Warriors
Bien avant que la franchise n’accumule les titres dans les années 2010, Golden State s’est notamment enthousiasmée devant les exploits de la fameuse « We Believe Team ». Incarnée par Baron Davis, Jason Richardson ou encore Al Harrington, cette dernière a pourtant mis plusieurs mois avant de carburer. Membre de cette épopée, Stephen Jackson se souvient néanmoins de l’incroyable finish réalisé à l’époque :
Nellie Ball and the We Believe Warriors had a different formula for success 😏
— SHOWTIME Basketball (@shobasketball) April 15, 2023
@DaTrillStak5 reveals some of the key elements to their run.#KGCertified #TicketandTheTruth pic.twitter.com/Nso2KMvwvI
On avait une équipe remplie de chiens, frérot. Moi, Baron Davis, Al Harrington, Matt Barnes, Monta Ellis… On était affamés, et personne ne croyait en nous. Je crois qu’on a remporté quelque chose comme 16 de nos 21 derniers matchs pour nous qualifier en playoffs !
Un sprint final de haute volée qui a permis aux Dubs d’accrocher la 8ème place à l’Ouest. Mais alors, comment expliquer cette soudaine réussite ? Captain Jack a l’étonnante réponse :
Au début, on était nuls parce qu’il n’y avait pas de camaraderie. L’équipe n’a pas cliqué jusqu’à ce qu’on se retrouve tous chez moi pour fumer. Après ça, c’était fini. Après l’entrainement, on s’est tous retrouvés chez moi, on s’est demandé comment on allait pouvoir renverser la vapeur, et on a tous fini perchés. (…) C’est là que ça a cliqué. Après ça, on a fait notre run.
Alors interdite par la ligue, la consommation de marijuana se voulait néanmoins déjà courante dans ces années-là. Jackson et ses coéquipiers lui doivent visiblement une fière chandelle, puisqu’elle aurait permis aux hommes de Don Nelson de créer des liens forts de façon éclair. La suite est connue de tous, et a vu ces derniers filer jusqu’en demi-finales de conférence après un fol upset réalisé face aux Mavericks !
Incapables de trouver la recette gagnante sur le terrain, les Warriors 06-07 l’auraient finalement découverte… grâce à la weed. Un mauvais exemple pour la jeune génération, mais qui a permis d’écrire une histoire inoubliable dans la Baie !