Légende vivante du sport de combat et véritable touche-à-tout, Jérôme Le Banner a vécu une vie particulièrement intéressante. C’est notamment au cours d’un de ses multiples projets que « Geronimo » a rencontré le colosse Gérard Depardieu, qui lui a prononcé une phrase qu’il n’a jamais oubliée…
Pionnier à l’international pour les Français désireux de faire carrière dans le sport de combat, Jérôme Le Banner reste à ce jour l’un des combattants le plus respectés de l’histoire. Multiple champion du monde, le natif du Havre a également réussi la prouesse de percer dans le mainstream, en devenant notamment acteur. Alain Delon en personne était ainsi invité à son combat face à Karl Roberson en 2015 à Saint-Tropez.
L’énorme compliment de Gérard Depardieu à Jérôme Le Banner
Autre géant du cinéma français avec lequel Le Banner a sympathisé : Gérard Depardieu, qu’il a notamment côtoyé sur le tournage d’Astérix et Obélix aux JO. Au détour d’une excellente interview avec Streetpress (à retrouver en intégralité ici), « Geronimo » a tenu à évoquer une phrase de l’inoubliable interprète de « Valseuses » envers lui :
Les rôles de balèzes ? Souvent, c’est vrai. J’aime aussi me travestir. C’est pour ça que j’ai bien aimé le rôle dans Fatal de Mickael Youn. Plein de gens m’avaient déconseillé de le faire : « Mais non, tu ne devrais pas faire ce rôle, le PD refoulé qui aime le chanteur ». Pour moi ce n’est pas un problème. Je me fous de mon image. Depardieu m’a dit un jour que ce qu’il aimait chez moi, c’est que j’arrivais à rire de moi-même et que c’était peut-être le plus dur à faire quand t’es acteur.
Un bien beau compliment en provenance d’un monument du cinéma français, qui n’a toutefois pas suffi à faire vaciller Le Banner. Toujours pragmatique, l’ancien kick-boxeur s’est aussi rapidement rendu compte que le milieu du cinéma était fait de nombreux faux-semblants, bien loin de la sincérité à laquelle il aspire. Toujours au micro de Streetpress, il expliquait :
Des amis ? Pas tous. Delon, oui. Clovis Cornillac c’est mon parrain du cinéma. Poelevoorde, on a fait pas mal de fête ensemble, c’est un mec super génial. On s’est beaucoup vu pendant sa période de dépression. Il me faisait des listes de livres à lire, comme Clovis.
Frank Dubosc a tenu sa promesse envers moi, ce qui est plutôt rare dans le milieu. Et Depardieu, on a des amis en commun, dont Nounours, le mec qui s’occupe de lui, mais ça ne va pas plus loin. Ce n’est pas un milieu où on se fait des amis. C’est surfait, c’est une pièce de théâtre.
Pas dupe du monde dans lequel il a mis les pieds lorsqu’il s’est tourné vers le cinéma, Jérôme Le Banner peut néanmoins se targuer d’avoir noué des relations avec de véritables monstres sacrés du cinéma français. Et après tout, un compliment de Gérard Depardieu, ça vaut bien une sacrée ligne sur le CV !